
Une étude du CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) montre que deux tiers des Français ont acheté des produits sur internet et 29 % des produits de l’ultra-fast commerce.
Le modèle des plateformes d’ultra-fast commerce telles que Shein, Temu ou AliExpress repose sur une production accélérée, une distribution de masse et une obsolescence rapide des produits. Ces plateformes connaissent une croissance spectaculaire en France et cherchent désormais à consolider leur présence par des alliances comme le partenariat entre Temu et le groupe La Poste, le rapprochement entre Shein et la Société des Grands Magasins ou encore la collaboration avec Pimkie.
Ces initiatives provoquent de fortes réactions, notamment dans le secteur de la mode et du prêt-à-porter, ainsi que de la part des ONG et des pouvoirs publics, inquiets des conséquences économiques, sociales et écologiques de ce modèle.
Dans ce contexte, le CRÉDOC a souhaité savoir combien de consommateurs achètent aujourd’hui sur ces plateformes, quelles sont leurs motivations et quelle place ils accordent aux enjeux environnementaux.
L’enquête Tendances de consommation réalisée en juillet 2025 montre que près de trois Français sur dix ont déjà acheté sur une plateforme d’ultra-fast commerce.
Deux tiers expriment une inquiétude réelle pour l’avenir de la planète. Comme la majorité des Français, ils estiment que les consommateurs, les entreprises et les pouvoirs publics ont tous un rôle à jouer dans la lutte contre les dégradations environnementales. Cependant, cette conscience écologique reste étouffée par un sentiment de restriction élevé et par les fortes incitations à consommer qui caractérisent le modèle de l’ultra-fast commerce.
Mots-clefs : commerce, environnement, mondialisation
