M. Destot préfère le brouillard à la clarté… « Je m’adresse à tous ceux qui me disent usé et fatigué, je les invite à venir avec moi réaliser une belle course dans le Mont Blanc, un endroit où il y a du brouillard… » (Le Dauphiné Libéré 18 juin 2012). C’est bizarre ce choix du brouillard, le Mont Blanc est si beau sans brouillard. Mais comme il s’agissait de politique, il faut comprendre que le maire préfère le brouillard à la clarté dans la gestion municipale, ce qui se vérifie avec les nombreuses promesses non tenues et l’absence de démocratie dans la préparation des décisions.
La droite UMP grenobloise est contente car elle s’attendait à pire !
M. Chamussy déclare à propos des résultats sur la 3ème circonscription ; « La gauche s’attendait à réaliser de meilleurs scores ». (DL 18 juin 2012). C’est surprenant d’être content de soi quand en 5 ans le score tombe de 36 à 31,3 % sur les cantons grenoblois de la 3ème circonscription. Pourvu que ça dure (comme disait Laetitia, la mère de Napoléon).
Une prime aux deux cireurs de pompes du maire. J. Safar (directeur de campagne) et O. Noblecourt (suppléant du député) se sont félicités d’avoir fait une campagne très intéressante aux cotés du maire de Grenoble. Les mauvaises langues pourraient interpréter ces louanges comme une certaine impatience à voir le maire tourner la page et laisser la place aux successeurs désignés par le prince. Malheureusement M. Destot a laissé entendre qu’il pourrait choisir être maire après 2014… en oubliant une petite condition : si, et seulement si les Grenoblois lui en donnent l’autorisation ! A force de croire que l’on est propriétaire de son mandat on finit par perdre la mémoire !
Et voila l’autoroute A 51 (Grenoble-Sisteron) qui revient sur le devant de la scène. Le 21 juin, lors de la dernière session du conseil général, le Président a confirmé qu’il était « accro » aux grands projets routiers ou autoroutiers et qu’il était en phase avec la Chambre de commerce, la CGPME. Il a indiqué qu’il reparlerait de l’A51 au ministre des transports. Comme F. Hollande l’avait aussi évoqué durant la campagne présidentielle, il faudra être vigilant si on ne veut pas que le doublement autoroutier de la vallée du Rhône ne devienne réalité et asphyxie toute la région et l’agglomération grenobloise.
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