Politique politicienne grenoblo-estivale

Publié le 8 septembre 2012

M. Destot nommé secrétaire national du PS à l’industrie et aux entreprises, lot de consolation (en attendant d’être nommé président des Charbonnages de France) (ah bon, ça existe plus ?)

M. de Sans Nicolas, conseiller municipal UMP de Grenoble, une fonction pour lui purement théorique puisqu’il ne participe plus aux conseils municipaux depuis de nombreux mois, continue tout de même la politique en étant membre fondateur de l’association des Amis de N. Sarkozy (et de l’association des Amis Sans Nicolas).

Question restée pour l’instant sans réponse : est ce que J. Thiar a adhéré à l’association des amis de Sarkozy ? Nous rappelons que pour lui faciliter la tâche la rédaction du R&V s’était proposée de lui fournir gracieusement l’adresse de B. Hortefeux au cas où il l’aurait égarée. Il serait en effet injuste qu’il ne devienne pas au moins membre d’honneur de cette association puisqu’il a été le premier président de la précédente association des amis de Sarkozy, juste avant de devenir l’ami de M. Destot en 2008 et son conseiller délégué à… la Restauration.

J. Safar (1er adjoint) est pressenti pour remplacer G. Fioraso (qui a démissionné des ses mandats exécutifs locaux depuis qu’elle est ministre) au poste de 1er vice-président à la Métro, ce qui en ferait un cumulard de premier ordre (conseiller régional, 1er adjoint au maire de Grenoble aux multiples délégations, Président de GEG…).

Le corrompu est toujours là ! « Je continue à suivre tout ce qui se passe en Isère, évidemment… », et il s’empresse d’ajouter, comme s’il en avait trop dit : « Mais je n’interviens pas sur la droite en Isère » (DL du 3 septembre 2012). A. Carignon garde un maroquin à l’UMP et la haute main sur ses affidés de la droite à Grenoble.

M. Chamussy a fait une conférence de presse de rentrée avec le Dauphiné Libéré. Il s’agit d’une rentrée d’un homme seul qui démarre sa campagne pour les municipales de 2014, en « lançant le débat d’idées » et en soumettant ses propositions au « débat public » : Saint Matthieu en quelque sorte, qui fut collecteur d’impôts, apôtre et évangéliste… et martyr. Tout cela est bel et bon, mais ne répond pas aux exigences de la période : il ne revient pas à un « homme providentiel » ou qui se croirait tel, de fixer le chemin, mais aux habitants de prendre eux même les choses en main

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