Comment améliorer l’économie française !

Publié le 10 octobre 2014

chanvreAugmenter le PIB français de 16 % ferait baisser d’un seul coup le taux des déficits publics. De 4% du PIB, il diminuerait à 3,4 %… Il suffirait d’intégrer l’économie parallèle dans le calcul du PIB comme le font de plus en plus de pays.

Voici à ce sujet une chronique du 4 octobre, d’un siphonné de la cuvette et de la planète intitulée : « Economie, tout va changer, maintenant ! » qui nous invite à voir un montage vidéo particulièrement réussi.

« Grâce aux nouvelles normes comptables européennes introduites en 2010, les Etats membres peuvent désormais intégrer les revenus de la drogue et de la prostitution dans le calcul de leur PIB. Enfin ! Alors que la croissance économique est en berne dans la zone Europe, ces secteurs sont peut-être les deux seuls à connaître une croissance soutenue ! Nous sommes donc sauvés ! 

En France, l’INSEE renâcle et pourtant elle prend déjà en compte les revenus de la prostitution parce qu’il s’agit d’une activité «légale» sur laquelle les travailleuses du sexe paient des impôts. Le système européen des comptes a toujours demandé de prendre en compte toutes les activités économiques, mêmes celles qui sont illégales dès lors que les transactions reposent sur un accord mutuel des parties (sic) ce qui est fréquemment le cas de la prostitution et du trafic de drogue. La Belgique, l’Espagne, L’Italie, le Royaume-Uni, la Suède adoptent progressivement ces normes comptables. Le Royaume Uni vient d’en décider ainsi ce qui fait que son PIB s’est accru brutalement de 6,2% d’un seul coup (+ 130 milliards d’euros). Bien sûr il s’agit d’un fusil à un coup et comme le disent les observateurs avisés  il n’y aura pas d’autres droits de tirage !

Il y a près de 15 ans, je m’étais intéressé, au grand dam des économistes orthodoxes qui criaient à l’hérésie, à ce que j’appelle l’économie de braconnage dont relève la prostitution et la drogue ainsi que tout ce qui a trait aux «tombés du camion» au bénéfice du petit peuple des quartiers ou des délinquants en col blanc (parfois ministres, voire présidents). Cette économie côtoie l’économie marchande, l’économie de redistribution (impôts et taxe, services publics et aides diverses), l’économie domestique (celle de l’élevage des enfants) et l’économie sociale et solidaire. On n’en parle peu sauf sous l’angle moral.  En 2008 au moment de la crise des subprimes les experts des banques allemandes et suisses ont estimé le volume de cette économie de braconnage : 11% du PIB en Allemagne, 30% en Grèce 16% en France. Pas négligeable à l’heure où on glose à longueur de temps sur la barre mythique d’un déficit à 3% du PIB.

En prenant en compte ces cinq économies et tout particulièrement l’économie de braconnage, la situation de nos quartiers (Mistral, Très-Cloîtres, Villeneuve et d’autres) pourrait être désormais abordée sous un autre point de vue. Ce serait ainsi et aussi les territoires de la réussite économique comme l’ont montré des documentaires. Au lieu de la police et de la BAC inopérante pour réguler tout cela, on pourrait y envoyer le fisc et l’URSSAF ! »

Voir le montage vidéo ici.

Mots-clefs :

Le commentaires sont fermés.