Politique politicienne grenobloise

Publié le 25 mai 2012

Cliquez sur l'image pour voir la copie d'écran en date du 25/5/12

La nomination de G. Fioraso comme ministre fait des remous dans la majorité municipale. De nombreux témoignages indiquent que la pilule ne passe pas du tout. L’heure des règlements de compte entre amis de 30 ans a sonné. Le choix du suppléant de G. Fioraso n’a pas plu à tout le monde. Mais une opération machiavélique est en train de se mettre en place. Sur le site internet de la Ville de Grenoble apparait l’annonce de la nomination de G. Fioraso comme Ministre et si on clique pour en savoir plus, on arrive sur un lien qui mène au blog de G. Fioraso candidate aux élections législatives (voir copie d’écran en date du 25/5/12). Or une personne morale, ici la Ville, n’a pas le droit d’apporter son soutien ou d’aider un candidat aux élections, sinon c’est l’annulation de l’élection. Qui a pu faire cette erreur sur le site de la Ville ? Qui pourrait avoir intérêt à ce que G. Fioraso ne puisse être élue aux législatives, et donc ministre ?

La droite UMP au conseil municipal se restructure en profondeur. Rappel, elle était composée de trois groupes distincts :

  • le groupe UMP, Majorité présidentielle, divers droite et société civile (président O. Roux, 4 membres).
  • Le groupe Union pour un mouvement populaire (présidente N. Béranger, 2 membres)
  • et le groupe Majorité présidentielle (président Chamussy, 3 membres).
  • Les deux derniers groupes s’alliant dans un intergroupe : « Rassemblement pour Grenoble ».

Mais depuis peu tout a changé : les 9 membres de l’opposition de droite se sont finalement retrouvés dans un intergroupe « Ensemble pour Grenoble ».

Présidé par M. Chamussy il rassemble le groupe UMP-Nouveau Centre (présidente N. Béranger) d’un côté et le groupe Société Civile de l’autre (président O. Roux). Qui a dit que c’était un embrouillamini ? Ceux qui ont manqué un épisode devront reprendre depuis le début… En tout cas, c’est un grand pas en avant dans l’union, mais pour simplifier et aller droit au but on pourrait leur suggérer de s’appeler sobrement « Les Amis de Nicolas Sarkozy ». Histoire de retrouver l’aile droite de la majorité municipale qui compte dans ses rangs le fondateur de l’association du même nom. Voilà qui serait plus cohérent !

L’adjoint à l’immobilier, Ph. Falcon de Longevialle se présente dans la 1ère circonscription. Comme d’habitude il cultive l’ambigüité politique, il déclare qu’il est soutenu par le Modem, dont il n’est plus adhérent et par l’Alliance Centriste (fidèle soutien à Sarkozy) dont il est adhérent. Mme Nepi qui fait partie de son mini-groupe municipal se présente sur la 3ème circonscription avec l’étiquette « Centre pour la France » c’est-à-dire les candidats avec F. Bayrou donc du Modem… Mais elle n’appartient pas au groupe Modem du conseil municipal ! Par contre Mme Doutriaux du groupe Modem du conseil municipal est suppléante de la candidate pro-Bayrou mais sur la 9 éme circonscription (ex circonscription de Vallini).

Voila de faux écologistes de retour : Abdelaziz Serrag qui est un habitué des candidatures sur le sud grenoblois (soutenu par l’UMP lors des dernières cantonales), est candidat de l’alliance écologiste indépendante sur la 3ème circonscription. Il faut toujours se méfier : lorsqu’un candidat dit qu’il est indépendant, c’est qu’il est de droite, en voila encore la démonstration.

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Un commentaire sur “Politique politicienne grenobloise”

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