Le groupement d’intérêt économique (GIE) Cristaline et la société Neptune ont été condamnés, le 16 avril, à 100.000 euros d’amende par le tribunal de grande instance de Paris pour avoir dénigré l’eau du robinet dans une campagne publicitaire datant de 2007, réalisée par l’agence Business.
L’opérateur public « Eau de Paris » avait porté plainte. Il faut dire que la campagne de publicité avait été particulièrement violente. En janvier 2007, Cristaline lançait une campagne d’affichage massive baptisée « Qui prétend que l’eau du robinet a bon goût ne doit pas en boire souvent » ou encore « je ne bois pas l’eau que j’utilise » accompagnée d’une photo de cuvette de toilettes ouverte.
Cette campagne dénigrait ouvertement la qualité de l’eau du robinet et nourrissait des doutes quant à sa potabilité.
Le 16 avril 2015, la 31ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance (TGI) de Paris a rendu un jugement en faveur de l’opérateur public Eau de Paris condamnant Cristaline pour publicité comparative illicite.
De plus, le TGI a considéré que cette campagne nuisait au fonctionnement régulier d’un service public et à la santé publique.
Eau de Paris se félicite de cette décision et qualifie cette condamnation d’exemplaire. Une proposition de reverser les dommages et intérêts perçus pour mener des actions de sensibilisation à la consommation éco-responsable de l’eau sera soumise au Conseil d’administration d’Eau de Paris.
Peut être faudrait-il boycotter Cristaline pour lui apprendre à respecter les usagers et les services publics. A Grenoble ce ne devrait pas être difficile vu qu’il est inutile de boire de l’eau minérale car l’eau du robinet est naturellement pure et pas chère.
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