La pollution atmosphérique amplifie le risque de dépression

Publié le 22 février 2019

Pollution depuis Le SappeyAutant on connaissait les atteintes à la santé de la pollution atmosphérique et leurs conséquences sur l’amplification des maladies respiratoires, cardio-vasculaires, notamment pour les plus fragiles, mais c’était moins connu que cela entrainerait aussi des troubles liés à l’atteinte du système nerveux.

Depuis quelques années, des publications scientifiques indiquent que les particules très fines PM 2,5 (inférieures à 2,5 microns de diamètre) pénètrent dans le cerveau et sont susceptible de créer des inflammations et entrainer des troubles psychologiques et des dépressions.

En 2017 des chercheurs chinois ont étudié l’impact de la pollution atmosphérique sur 24 000 individus, voilà ce que déclarait un des chercheurs à ce sujet :

« Des critères à la fois physiologiques et psychologiques peuvent expliquer ce lien entre la pollution atmosphérique et la maladie mentale. À court terme, la pollution de l’air cause plus de problèmes mentaux à travers des maux de tête, des irritations oculaires, des troubles de l’attention et de la fatigue. Sur le long terme, les particules fines pénétrant le cerveau sont susceptibles d’affecter directement les échanges neuronaux, la structure et les fonctions du cerveau. En plus de cela, certains polluants, comme le monoxyde de carbone, peuvent inhiber les capacités du corps à libérer de l’oxygène, et donc affecter la santé mentale »

Plus récemment des chercheurs britanniques établissent un lien entre troubles à l’adolescence et pollution de l’environnement.

« Ainsi les enfants exposés à des concentrations annuelles de PM2,5 supérieures à 15 microgrammes par mètre cube et de NO2 supérieure à 45 mg/m3 sont quatre fois plus nombreux à présenter des troubles associés à la dépression que ceux ayant respiré l’air le moins pollué (13 mg de PM2,5 et 31 mg de NO2).

Rappel à Grenoble le niveau de pollution atmosphérique atteint des chiffres proches de ceux de l’étude, par exemple en 2018, à la station Rocade Sud le niveau de NO2 était en moyenne de 40 mg/m3 et les particules PM2,5 de 11 mg/m3

Pour lire l’article du Monde, cliquez ici.

Mots-clefs : , ,

Le commentaires sont fermés.