Le maire oublie la plus élémentaire déontologie à propos d’une question orale

Publié le 3 décembre 2010

Conformément au règlement intérieur du Conseil municipal, le groupe des élus Ecologie et Solidarité pose une question orale au maire de Grenoble sur ce qui se passe dans le dossier du lycée Mounier. Quelques jours avant le Conseil municipal, le maire se permet, sans l’autorisation de l’auteur de la question, d’envoyer le texte de la question à la presse et sous-traite aux présidents des groupes de la majorité une réaction pour essayer de discréditer la question en leur demandant d’envoyer un communiqué de protestation à la presse.

Lors du conseil du 29 novembre, le maire ne répond pas aux questions posées, expliquant qu’il ne s’agit pas d’un tribunal.

Voici les termes exacts des questions posées par écrit plusieurs jours avant par G. Kuntz. Tout un chacun pourra juger s’il s’agit d’un tribunal ou des questions légitimes demandant des mises au point précises.

« Monsieur, le Maire, pouvez-vous rassurer les parents, personnels et lycéens au sujet de la sécurité du lycée Mounier ? Pouvez-vous confirmer avoir demandé au Président de Région de surseoir au jury de concours de maitrise d’œuvre de la reconstruction du lycée ? Quel est le projet sur la ZAC Flaubert que vous mettez en avant aujourd’hui ? Quand enfin le conseil municipal, qui a voté la création de la ZAC Flaubert sans ce projet, pourra t-il en débattre  à partir des données que nous vous avons demandées sans les obtenir en particulier sur la pollution de ce site ? »

Ce n’est qu’à la deuxième question que le maire a répondu, en apportant un démenti, pas de réponses sur les autres…

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