GF38 dernier délai le 20 décembre

Publié le 17 décembre 2010

La commission de contrôle de la ligue de football, la DNCG avait exigé du GF38 le versement de 5 M€ sur un compte bloqué avant le 9 décembre 2010. Le propriétaire japonais, Index est en train d’essayer de vendre tout ou partie du GF38 et il a demandé un délai pour se mettre à jour, jusqu’au 21 décembre. La DNCG lui a accordé un dernier délai au 20 décembre pour éclaircir la situation : verser les 5 M€ et préciser ce que signifie le curieux contrat de 1,4 M€ avec la société toulousaine Voyager. Si Le GF38 ne remplit pas ces obligations, la DNCG peut imposer une rétrogradation administrative. Celle-ci viendrait en plus de l’éventuelle mais probable rétrogradation sportive vu le classement actuel en ligue 2 du GF38, qui se retrouverait alors en CFA. Pour améliorer le tableau, le GF38 n’est plus qualifié pour la coupe de France car il a perdu son match contre Raon l’Etape, un club jouant en CFA (équivalent de la 4ème division !). Une défaite sportive de plus à laquelle s’ajoute un nouveau manque à gagner.

La majorité municipale déclare : «  A vouloir jouer la liquidation ou le dépôt de bilan, un certain nombre de gens croient que c’est plus facile de récupérer un club au tribunal de commerce pour un euro. Mais la mairie ne soutiendra aucun repreneur qui a joué un rôle pour la liquidation du club » ! Comme quoi il y a beaucoup d’agitation dans les coulisses. Un rappel : il est interdit à une collectivité publique de venir en aide à un club professionnel, qui est une société purement privée, donc la mairie n’a pas à soutenir x ou y, à moins que le GF38 redevienne un club amateur.

Le grand stade avait été construit pour héberger le GF38 promis à un grand avenir en ligue 1 afin d’améliorer l’image de Grenoble, c’est un échec sur toute la ligne qui coûte très très cher aux Grenoblois, et en terme de rayonnement pour la ville et l’agglomération.

Il ne reste plus au maire de Grenoble qu’a remettre à Index la Grande Médaille de la Ville de Grenoble, comme il l’a fait pour le futur ex-président de la CCI au motif qu’il avait notamment œuvré pour la candidature de Grenoble aux JO de 2018 et le projet de rocade-nord, deux échecs retentissants (voir le Dauphiné libéré du 12 décembre 2010)…

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