Les petits potins politiques

Publié le 11 mars 2011

Au conseil de Métro du 11 mars 2011 se discutait les aides au plan campus. Gilles Kuntz a été le seul à critiquer les procédures du partenariat public privé (PPP) employées pour certains investissements. Les PPP sont l’abandon pur et simple de la maîtrise d’ouvrage publique au privé. Le groupe privé construit puis met en location le bâtiment sur du très long terme. Cette nouvelle invention du gouvernement de droite est un abandon des prérogatives de la puissance publique et évite à l’Etat et aux collectivités d’augmenter leur dette, mais évidemment cela reviendra plus cher aux organismes publics qui auront acceptés cette méthode. Un autre élu, député socialiste et maire de sa commune, a également émis quelques doutes sur l’absolu bien fondé de la méthode. Il a surtout mis en garde sur les conséquences  de ce mode de financement, qui pourrait s’avérer douloureux à plus ou moins long terme, pour les organismes qui l’auront adopté. Le vote contre de G. Kuntz sur la délibération est le rappel que toutes les méthodes ne sont pas bonnes à soutenir, dans certains cas il faut avoir le courage de le dire, même si on est tout seul contre la gauche et la droite réunies.

Les candidats du PC à Grenoble sur les 3 cantons renouvelables de Grenoble veulent « donner une bonne gauche à la droite » ! Ce slogan serait plus crédible s’ils l’avaient pratiqué en mars 2008 lors des élections municipales. En effet à cette époque ils ont accepté de faire liste commune avec M. Destot, le Modem et des anciens soutiens actifs au maire corrompu, très à droite. Ils continuent de participer à la majorité droite-gauche. Encore un parti qui sait faire le grand écart entre le discours et les actes. Mais en politique seuls les actes comptent.

La candidate du PS sur le canton 1, met en avant dans un document de campagne, le soutien d’une association du quartier Teisseire. Voici le texte du billet signé es-qualité par la Présidente de l’association : « La Maison de l’Enfance Teisseire aurait fermé ses portes si Céline Deslattes n’avait pas soutenu les parents autour de notre projet, elle ne nous a pas lâchés. C’est une femme dynamique et proche des gens, je voterai pour Céline, j’ai confiance elle ». Signé : Manika Minoune Présidente de la Maison de l’Enfance Teisseire. Voila un bel exemple du soutien d’une personne morale qui reçoit des subventions publiques. Y aurait-il un renvoi d’ascenseur ? La ligne jaune serait-elle encore franchie ?

Le candidat de l’UMP sur le canton 1 indique dans ses soutiens des conseillers municipaux de l’opposition de droite au Conseil municipal, mais il en manque une : Mme Bon. qui est suppléante du candidat UMP sur le canton 3, mais ne fait pas partie du même groupe politique à la mairie que celui de M. Storny… Y aurait-il des tiraillement à l’intérieur de l’opposition de droite à la mairie ? Contrairement à ce qui est annoncé, M. Storny n’est pas le candidat qui fait l’unanimité !

Le candidat PS sur le canton 3, D. Pinot, est un modèle de discrétion poussé à l’extrême, en ville ou au Conseil général. La seule critique politique qu’il formule s’adresse comme par hasard aux écologistes dont il n’aurait pas trop vu le candidat, H. Sabri, sur le terrain ! Si, comme nous l’espérons, H. Sabri le remplace au Conseil général, les habitants du canton vont enfin découvrir au bout de 16 ans, à quoi sert un conseiller général à Grenoble. D. Pinot avait été choisi en 1995 par M. Destot (atteint par le cumul des mandats) pour le remplacer au Conseil général et qu’il ne lui fasse pas d’ombre ou ne soit pas un jour un concurrent. De ce point de vue D. Pinot a parfaitement rempli cette fonction.

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