Politique politicienne : droite, centre, PCF et UMP

Publié le 22 juin 2013

A droite lors du débat sur l’Esplanade un certain nombre d’élus de droite (Chamussy, de Longevialle notamment) ont raconté des contre vérités, cela devient une habitude. Selon eux, les écologistes et l’adjoint à l’urbanisme du mandat précédent ainsi que le PLU (Plan Local d’Urbanisme) de 2005 auraient rendu possibles les projets de la majorité municipale actuelle. C’est évidemment un mensonge éhonté puisque la majorité actuelle a été obligée de réviser et de modifier profondément le PLU de 2005 pour lancer ses projets. L’UMP, elle, a laissé faire en ne faisant aucun recours contre ces mauvaises décisions.

Au centre gauche, les élus de GO se sont essayés encore une fois au grand écart. Ils ont tout voté sur l’Esplanade : la révision simplifiée du PLU, la création de la ZAC à 1200 logements neufs, le bilan de concertation… Et maintenant, sous l’effet miraculeux de la pétition de Vivre à Grenoble, ils s’interrogent sur le nombre de logements à construire réellement sur l’Esplanade, allant jusqu’à proposer de les réduire à 1000 au lieu de 1200 prévus. Quelle audace ! En général il vaut mieux se poser des questions avant de voter. Mais on a aussi le droit de changer d’avis. Nous attendons que ce groupe d’élus mette ses actes en accord avec ses paroles, en demandant l’arrêt du projet actuel pour le réévaluer correctement et en refusant à la rentrée de voter le dossier de réalisation de la ZAC.

A gauche, le PCF affiche de plus en plus sa différence avec la majorité gauche-droite. On le voit sur GEG et sur l’Esplanade la section du PCF de Grenoble et les élus ont distribué un tract très critique sur la démocratie à Grenoble qui se termine sur ces phrases fortes : « Il est insupportable de constater que les choses se passent certaines fois comme si l’on jugeait les citoyens inaptes à comprendre, à analyser et à faire le bon choix. Mettons à la disposition de chacun les informations nécessaires à une bonne analyse, la possibilité de débattre démocratiquement et ne doutons pas que chacun aura à cœur de faire le meilleur choix possible. »

A l’UMP, il n’y a plus de sous en caisse et ça ne va pas s’arranger si le Conseil constitutionnel annule les comptes de campagne de Sarkozy. Conséquence, les candidats à la primaire doivent payer eux-mêmes les frais de leur campagne soit probablement plus de 10 000 € par candidat. Cela devrait en faire reculer plus d’un. Par contre il y en a un (A. Carignon), qui a de l’argent sans problème puisqu’il sort un 8 pages louant ses réalisations lorsqu’il était maire, en oubliant ses turpitudes. Cela rappelle les temps de la corruption où les Grenoblois était inondés par les journaux en quadrichromie durant la campagne des municipales de 1989. Certains de ces frais engagés par les candidats seront inclus dans le compte de campagne du candidat tête de liste. Il faudra surveiller cela de près.

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