L’exécutif de cette noble assemblée départementale et son président A. Vallini, viennent d’offrir un superbe cadeau de Noël à l’ensemble des agents de la Protection de l’Enfance. Nous avons déjà relaté ici le projet en cours de concrétisation de suppression de places d’hébergement pour les jeunes en difficulté et ses conséquences sur l’emploi, apparemment c’était insuffisant : pour bien marquer Noël, cette fois, il est question de la suppression de 320 postes.

L’intersyndicale a donc appelé à la mobilisation et les agents ont profité de la session budgétaire qui se tenait vendredi 12 décembre pour tenter de se faire entendre. Armés de banderoles et de mégaphones pour crier leur colère, ces dangereux et pour la majorité dangereuses délinquantes, se sont cassées le nez sur des grilles fermées et ont été accueillies par cette police proche du peuple harnachée façon robocops, à coups de gaz lacrymogènes.

Les pompiers en proie à des conditions de travail détériorées, étaient eux aussi de la manifestation. Mais on n’est jamais trop prudent quand on a affaire à des assistantes sociales ou des puéricultrices en colère. On ne dira jamais assez que M. Vallini est socialiste et que dans le même temps où il écrit de belles lignes sur la solidarité il casse le service public social. Plus la situation sociale se détériore plus le Président du Conseil général réduit les possibilités de soutien aux familles en difficulté. Les travailleurs sociaux encore en place et à qui on demande toujours plus, n’en peuvent plus. C’est probablement animé par un souci de reconnaissance du travail difficile des agents et pour assurer la cohésion du personnel que le Président du Conseil général a décidé cette année d’annuler la cérémonie des vœux. Vous avez dit économie ?

Mots-clefs : Conseil général de l'Isère, social

Cet article a été publié le samedi 14 décembre 2013 à 12 h 33 min et est classé dans Politique. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.