Politique politicienne : amoralité et phare falot à l’UMP, disparition de GO

Publié le 10 janvier 2014

L’UMP M. Chamussy a inauguré son local de campagne. Mais pourquoi avoir choisi l’ancien ministre Hervé Gaymard comme personnalité pour cette inauguration ? Il y avait déjà sur la liste UMP le corrompu le plus célèbre de France (A. Carignon), on voit revenir R. Cazenave qui a eu aussi affaire à la justice, maintenant le symbole utilisé est un ministre des finances qui se loge (en 2005) avec sa famille, aux frais de l’Etat à Paris (14 400 € par mois pour un logement de 600 m2) ; de plus il avait mis en location son propre appartement pour en tirer des revenus ! Dès que cette information avait été dévoilée, le ministre a démissionné. Comme image de la moralité en politique on peut mieux faire.

Une des mesures phare de M. Chamussy serait de diminuer de 15 % le montant des indemnités des élus de la ville de Grenoble. En fait c’est un coup d’épée dans l’eau puisqu’il ne propose même pas de revenir à l’ancienne situation d’avant 2008. Pour 2014 il est prévu 1,2 M€ comme indemnité des élus. M. Chamussy voudrait la ramener à 1 M€ (15% de moins). Or si il n’y avait pas eu en 2008 l’augmentation de 25 %, on en serait en 2014 à seulement 0,9 M€. Comme mesure phare on peut faire mieux !

20 ans c’est un peu jeune pour mourir ! Le mouvement GO a 20 ans (c’est beaucoup moins que le Rouge et le Vert) mais il est sur le déclin depuis des années. Il n’a jamais su s’autonomiser du PS et a perdu petit à petit de l’influence, incapable maintenant de faire une liste autonome aux municipales, car il ne serait pas capable de faire plus de 5% et donc d’avoir des élus. Voici l’histoire de ce déclin sur le canton 6 de Grenoble, canton où GO faisait traditionnellement de bons score (1 point de plus que sur l’ensemble de la ville). Aux municipales de 1995 : 9, 3 %. En 2008 plus que 7,7 % et seulement 6,3 % en 2011 aux cantonales. Son choix de participer à la majorité municipale gauche-droite sortante en 2008 a entrainé une fuite des militants qui n’ont pas accepté ce choix. Le voila transformé en roue de secours du PS, et comme pour les partis traditionnels ce sont les élus qui dirigent le mouvement.

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