La mise en place de la nouvelle majorité

Publié le 11 avril 2014

La nouvelle majorité s’est mise très rapidement au travail. Le conseil municipal d’installation s’est tenu le plus vite possible après l’élection, soit le vendredi 4 avril. Le premier conseil se tiendra lundi 14 avril à 18 h, ce qui n’était pas possible plus tôt. La nouvelle équipe doit très vite imposer son rythme et sa manière de travailler car il y a urgence. Les premières informations indiquent que la situation financière laissée par l’ancienne majorité est très dégradée et ne correspond pas du tout aux prévisions budgétaires.

Les premières mesures prises montrent la volonté de la nouvelle équipe de vouloir gérer l’argent public avec rigueur et parcimonie. La diminution du nombre d’adjoint et du nombre de conseiller délégués va dans le bon sens et la décision de baisser de 25 % les indemnités des élus sera appliquée. Au lieu de dépenser 1,2 M€ par an, la ville dépensera environ 0,9 M€ Soit une économie non négligeable de 300 000 € par an soit pour les 6 ans une économie d’environ 2 M€, c’est l’équivalent de 8 emplois pérennes à temps plein.

La volonté de transparence de la nouvelle majorité se traduira vite en acte et les indemnités seront rendues publiques et accessibles à tous. Il y aussi une volonté d’égaliser les indemnités en cas de cumul de fonction afin de rompre avec la situation précédente où certains élus dépassaient les 8000 € par mois grâce à l’accumulation des mandats et des fonctions dans les satellites.

Il est prévu qu’il n’y aura pas de cumul d’exécutif entre la ville et la Métro, donc un adjoint ou conseiller délégué à la ville ne devrait pas être vice-président ou conseiller délégué à la Métro.

La nouvelle majorité a du pain sur la planche et le plus urgent sera de réparer les dégâts financiers importants laissés par l’ancienne équipe durant la dernière année. Il faudra annuler tout ce qui n’est pas indispensable au fonctionnement normal de l’institution et à la qualité des services aux habitants. Des audits financiers devront être menés rapidement pour y voir clair à la ville et dans les satellites.

Le cas d’ALPEXPO devra être réglé rapidement, le trou financier devient gigantesque, la prudence voudrait que la ville se désengage vite de cette catastrophe.

Les Grenoblois ne vont pas regretter d’avoir changé d’équipe municipale car laisser la même en place signifiait à terme la mise en faillite de la ville comme on l’a connu sous la gestion de droite entre 1983 et 1995.

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