Politique politicienne

Publié le 31 octobre 2014

Depart Chamussy– Les caprices de M. Chamussy. Lors du dernier conseil municipal (27 octobre), mécontent de ne pas pouvoir répondre à l’intervention préliminaire du maire, l’élu UMP a décidé de bouder et de partir du Conseil municipal avec tout son groupe. Comme un gamin à qui on fait la leçon, M. Chamussy oublie que le conseil municipal a voté un règlement intérieur qui ne donne pas le droit à un élu d’intervenir en dehors des points à l’ordre du jour. Et maintenant il menace de rendre les conseils municipaux encore plus tendus. Drôle de conception du travail d’élu !

– Le Front National ne fait pas plus dans la dentelle lors de ce conseil municipal en apportant des ordures sur le bureau de l’adjointe aux espaces publics. Les oppositions ne sont plus que dans des opérations de pure communication au lieu de participer au nécessaire débat public contradictoire avant les prises de décisions.

– J. Safar s’essaye à donner des leçons de droit au maire. Il déclare que le maire aurait fait un excès de pouvoir manifeste en ne défendant pas les intérêts de la ville contre les recours déposés en 2012 et 2013 contre la concession pour 30 ans à GEG. Mais pourquoi donc ne fait-il pas un recours contre une telle attitude si elle était avérée ? En fait, il raconte n’importe quoi, puisque lui-même et M. Destot n’ont pas défendu contre ces recours quand ils en avaient l’occasion !!! Le maire n’a pas à défendre s’il estime que les intérêts de la ville ne sont pas atteints et dans le cas d’espèce, la ville a tout intérêt à voir la justice déclarer illégale cette nouvelle concession qui la prive d’une meilleure solution pour gérer ce service public essentiel qu’est la distribution du gaz et de l’électricité et le soustraire aux intérêts privés néfastes à sa gestion. Encore une intervention qui démontre l’incompétence avérée de J. Safar. Heureusement qu’il n’est pas devenu maire.

– M. Destot se déclare inquiet pour l’avenir de Grenoble depuis qu’il n’est plus maire. Il ferait mieux de s’inquiéter de la loi de finances qui comme il le reconnait lui-même va imposer une forte diminution des investissements des collectivités territoriales avec la destruction d’emplois. Mais il y a fort à parier qu’après les mots, les actes vont montrer que le député de Grenoble votera la cure d’austérité. A suivre…

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