Le département de l’Isère a depuis de longues années une situation financière saine et bien meilleure que la moyenne des autres départements qui ont plus d’un million d’habitants, car il a une dette très faible (116 M€, soit plus de 5 fois moins que la moyenne) et il dépense moins en frais de personnels que la moyenne qui demanderait de créer environ 300 emplois supplémentaires. Il n’aurait donc aucune difficulté à poursuivre son financement au SMTC au niveau de 2014.
Les recettes de fonctionnement atteignent 1,4 milliard d’euros dont plus de 600 M€ d’impôts locaux et de compensations. Le taux de Taxe Foncière sur le bâti est plus fort que la moyenne (15,9 % au lieu de 12 ,6%).
Sur les 1,2 milliards de dépenses de fonctionnement, environ la moitié sert à financer les politiques sociales : aide aux personnes handicapées (158 M€), aux personnes âgées (162 M€), aide à l’enfance (110 M€), RSA et insertion (129 M€).
Le solde entre recettes et dépenses de fonctionnement (190 M€) est transféré comme recettes d’investissement. Ce niveau d’épargne, signifie que le département a une capacité de désendettement de moins d’un an ! Les dépenses d’équipement vont à la voirie (73 M€), les collèges de l’Isère (33 M€) et 18 M€ pour les bâtiments communaux. Le département subventionne pour 89 M€, les communes et les intercommunalités et d’autres opérations publiques ou privées.
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