L’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) publie le 11 juillet une évaluation assez critique sur la politique environnementale française. Le journal de l’environnement analyse cette évaluation en résumant d’une formule « Objectifs souvent audacieux. Mais rarement atteints »
« Voilà 10 ans que l’OCDE ne s’était penchée sur les performances environnementales françaises. Des performances remarquables a priori : « La France s’est fixé des objectifs ambitieux en matière d’environnement, notamment dans les lois Grenelle de 2009 et 2010 et dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015», notent, d’emblée les rapporteurs. Reste à savoir si des moyens ont été mis au service de cette ambition.
Ce n’est pas toujours le cas, regrette l’OCDE. L’économie française est certes la plus sobre en carbone des pays membres de l’organisation. Mais elle doit essentiellement sa plus haute place du podium à l’énergie nucléaire, à une consommation en baisse des énergies fossiles (merci la crise !) et à «la désindustrialisation de l’économie », estime l’étude. Ni le développement des énergies renouvelables (beaucoup trop lent) ni les économies d’énergie ne suffisent à expliquer que l’industrie française a réduit de 18% sa consommation de MWh entre 2000 et 2013.
Faute de plans contraignants, de gouvernance efficace et d’outils pourtant prévus par la loi, la lutte contre les pollutions atmosphériques est un échec… »
Pour lire l’article du journal de l’environnement cliquez ici et le rapport de l’OCDE là.
Mots-clefs : environnement, état