La gangrène par l’économie de braconnage se développe dans l’agglomération

Publié le 17 février 2017

Dans de nombreux endroits de l’agglomération, notamment dans certains Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPV), mais pas seulement, les pratiques mafieuses de ceux qui organisent le trafic des stupéfiants prennent de plus en plus le contrôle de certains territoires.

Le Procureur de la République lors d’une réunion à Echirolles a déclaré (DL du 10 février) : « Nous sommes là dans des problèmes sociétaux qui dépassent largement les capacités d’intervention. Ce ne sont pas dix policiers de plus ou de moins qui changeront les choses. Les villes sont gangrénées. Pour les jeunes, le schéma que propose la pègre est plus attrayant que le nôtre. Ce n’est pas la police ave ses petits bras, qui va régler les problèmes d’une société qui va mal… On ne le chante pas sur les toits mais tous les trafiquants de stupéfiants sont armés. » Ces propos rappellent ceux du Procureur général de la République en début d’année.

A de nombreux endroits les dealers s’installent en organisant de véritables « coffee-shop » ayant pignon sur rue, que ce soit dans des entrées d’immeubles ou dans des immeubles dédiés au logement de personnes précaires qui peuvent vite céder aux offres de service moyennant finance de la part des dealers, comme ce qui se passe depuis plusieurs mois à l’ODTI, dans l’hyper centre-ville.

 Le temps est venu de réfléchir aux solutions possibles pour résoudre ces problèmes qui pourrissent la vie de plus en plus d’habitants. Il y a la proposition de légaliser la vente du cannabis, ou d’essayer de s’en prendre plutôt aux acheteurs de produits plutôt que seulement aux dealers. S’il n’y a pas d’avancées en ce sens, certains estiment qu’il vaudrait mieux alors laisser s’installer des « coffee-shop » en dehors des lieux d’habitation et de les contrôler de loin.

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