Conséquences de la politique d’austérité gouvernementale

Publié le 24 février 2017

Les achats publics ont diminué de 4,5 milliards d’euros en 2016, selon le baromètre de la Caisse des Dépôts et de l’Assemblée des communautés de France (ADCF). Or les achats publics sont un des moteurs du maintien de l’activité économique et de l’emploi. Cette diminution est continue depuis 2012 (moins 25 % soit 24 milliards) et 6% par rapport à 2015. Il s’agit de l’ensemble des marchés publics, des délégations de service public et des contrats de partenariat. Les diminutions concernent d’abord les collectivités locales, les entreprises publiques locales, les bailleurs sociaux et dans une moindre mesure les achats de l’Etat.

L’étude rappelle que les achats publics sont à plus de 50% effectués par les collectivités locales et qu’ils sont concentrés à 70 % sur les bâtiments, le logement et l’habitat, le secteur santé-social, le scolaire, la voirie et le transport qui sont des activités qui touchent de très près la qualité de vie des populations et qui structurent l’avenir car 80 % de la diminution touche les investissements.

A noter que ce sont les petites communes (moins de 10 000 habitants) qui ont le mieux résisté aux diminutions depuis 2012, avec une légère reprise depuis 2015 après une forte diminution en 2014.

Les achats publics sont créateurs d’emplois beaucoup plus que le CICE. Si le gouvernement n’avait pas bloqué l’activité des acteurs publics par la diminution de 24 milliards depuis 2012, combien d’emplois auraient été sauvés ou créés ? Cette étude ne le dit pas, c’est dommage.

Lire la présentation de l’étude ici et les résultats détaillés .

 

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