Politique politicienne

Publié le 7 avril 2017

A mi-mandat, les oppositions entonnent leurs sempiternels discours contre la majorité qui aurait tout faux…Mais tout ce qui est excessif est insignifiant (dixit Talleyrand) ou dérisoire (dixit Beaumarchais). On attend toujours ce que les oppositions auraient fait, face à la situation financière dramatique de la ville, toujours rien à l’horizon. A droite R. Cazenave déclare que la dette de la ville aurait augmenté de 53,7 % entre 2013 et 2017. Encore de l’enfumage puisque la dette du budget principal était de 267,37 M€ en 2013 ; or elle est estimée à 263,28 M€ dans le budget 2017, soit une diminution de 4 M€ !!! Il répète toujours le même mensonge sur l’investissement qui aurait diminué de 15 M€ par an depuis l’ancien mandat. C’est évidemment faux puisque la ville a transféré pour 11 M€ d’investissements annuels à la Métro à partir de 2015. Donc s’il y avait une diminution elle ne serait que le 4 M€ !!! Heureusement qu’ils ne sont pas en train de gérer la ville !

L’ancien maire corrompu demande que le maire fasse un référendum, mais il ne précise pas sur quelle question. On lui en suggère une : « Pour sortir de la crise, souhaitez-vous une augmentation des impôts, comme cela a été le fait des deux maires qui vous ont précédés ! » 

A. Carignon s’offusque que le maire rappelle que c’est lui qui a endetté la ville au-delà du raisonnable quand il était aux affaires. Il faut lui rappeler la réalité que tout Grenoblois peut vérifier en allant aux archives municipales : la dette est passée de 100 M€ en 1983 à son arrivée à 250 M€ à la fin de son mandat en 1995. Depuis elle a très peu variée, en 2017 elle est de 263 M€. Donc c’est bien lui le responsable de ce fardeau dont il est très difficile voire impossible de se débarrasser. On peut même rajouter que sous son règne les impôts locaux ont doublé (passant de 55 M€ en 1982 à 108 M€ en 1995).

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