Politique politicienne

Publié le 29 septembre 2017

salle du conseil municipal de Grenoble

Le chef de file de la droite au Conseil municipal de Grenoble, Matthieu Chamussy aime tellement s’entendre parler qu’il déraille régulièrement. Il ne sait même pas qu’un protocole d’accord transactionnel permet d’éviter de faire trancher par la justice un différent. Pour lui, à partir du moment où c’est la majorité municipale qui passe un tel protocole, cela signifie que la ville reconnaît ses torts. Il ne sait même pas, comme il était écrit dans la délibération et son annexe, que par un tel protocole, les parties « s’obligent à conserver la confidentialité de la transaction, de telle sorte qu’ils s’interdisent d’en faire état à quiconque, ne serait-ce qu’indirectement. Ils s’engagent à maintenir confidentielles tant la nature du différend qui les a opposés que la teneur des négociations ayant abouti à la conclusion du présent accord ». Il demandait (il n’était pas le seul) au maire tous les détails du différend en cause et des négociations, comme quoi il ne lit même pas les délibérations à l’ordre du jour. Heureusement qu’il n’est pas aux affaires !

On peut craindre que l’activité d’A. Vallini au Sénat soit assez réduite. En effet il annonce : « je serais un sénateur actif comme je l’ai été pendant trois ans au début de mon premier mandat » avant d’être nommé au gouvernement. Son activité réelle a été des plus réduites : 2 avis sur des projets de loi (2012 et 2013), 2 rapports en 2013, 3 questions orales et 4 questions écrites. (voir https://www.nossenateurs.fr/). Par contre sa colistière de l’époque (Annie David, devenue présidente du comité de soutien à G. Gontard) avait une activité d’une toute autre intensité : https://groupe-crc.org/auteur/annie-david . 


 Le président du groupe d’opposition de droite à la métropole explique (DL du 26 septembre) : « … je pense qu’une bonne partie de la majorité n’a pas compris qu’un conseil métropolitain élu sans programme se devait de faire en sorte qu’on travaille tous ensemble. Aujourd’hui nous sommes dans une Métropole d’exclusion… ». Pas de chance, la majorité s’est construite sur un pacte majoritaire et il suffirait que les élus de droite y adhérent pour qu’ils puissent travailler avec la majorité sans problème. M. Mermillod-Blondin serait-il devenu macroniste : et de gauche et de droite, tous ensemble !

 

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