La Métro en mouvement

Publié le 22 décembre 2017

L’Agence d’urbanisme de la région grenobloise (AURG) vient de publier un document retraçant les flux entrant et sortant de la Métropole des personnes allant au travail, des flux financiers et du solde migratoire qui est toujours en déficit. De même pour les autres territoires de la grande région grenobloise, Bièvres, Voironnais, Grésivaudan, Vercors, Chartreuse, Saint Marcellin.

Pour la Métro, voici les conclusions des tableaux présentés :

« Dans la métropole grenobloise, on compte près de 221 000 emplois pour 186 000 actifs occupés, ce qui traduit la concentration de l’emploi dans la métropole. La densité et la multiplicité des flux domicile-travail (pendulaires) quotidiens constituent un enjeu majeur de gestion et d’organisation des déplacements dans l’aire métropolitaine.


L’analyse des transferts de masse salariale est riche d’enseignements sur les systèmes territoriaux, avec deux enjeux à la clé : mieux capter la dépense locale des actifs résidents, qu’ils travaillent sur place ou ailleurs (en général ceux qui travaillent ailleurs gagnent plus), et mieux capter les dépenses d’une clientèle d’actifs occupant un emploi sur le territoire mais résidant dans un autre. L’analyse des flux salariaux entre les territoires est particulièrement révélatrice de la logique systémique du fonctionnement des territoires. Elle illustre leur interdépendance, du fait des choix résidentiels et d’implantation des acteurs économiques selon de multiples logiques (accessibilité, prix du foncier…). Cette analyse encourage à proposer des politiques à ces échelles.

Le solde migratoire de la métropole est toujours en déficit, même s’il s’atténue. La croissance démographique quant à elle est la plus élevée depuis 40 ans. Du fait de l’attractivité du territoire pour les étudiants, le solde entrants/sortants avec les autres départements de l’académie est plutôt positif. En revanche, les échanges avec les territoires voisins sont déficitaires, traduisant une poursuite de la périurbanisation. Enfin, si l’on considère le territoire national, la métropole perd plus d’habitants qu’elle n’en gagne. »

Pour lire le document complet, cliquez ici.

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