Autorisation environnementale pour l’A480 et le Rondeau, l’enquête publique démarre le 3 septembre

Publié le 17 août 2018

Une enquête publique sera ouverte à partir du 3 septembre jusqu’au 3 octobre 2018 sur le territoire des communes d’Échirolles, Fontaine, Grenoble, St Egrève, St Martin-Le-Vinoux, Sassenage, Seyssins et Seyssinet-Pariset, relative à la demande d’autorisation environnementale concernant le projet d’aménagement de l’A480 et de l’échangeur du Rondeau dans la traversée de Grenoble par la société AREA et la DREAL (direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement Auvergne-Rhône-Alpes).

Sur son site, la préfecture édite l’arrêté d’ouverture de l’enquête, l’avis de l’autorité environnementale sur le dossier d’enquête ainsi que l’avis du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) et l’ensemble du dossier de demande d’autorisation qui comprend de nombreux chapitres qui peuvent être téléchargés (plusieurs centaines de Mégaoctets).

De son coté la FRAPNA a publié un communiqué le 2 août très critique sur l’élargissement de l’A480 dont voici la conclusion :

« La FRAPNA fait remarquer que les avis et réserves de la commission d’enquête du 12 mars 2018, du CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) et de l’Autorité environnementale convergent et rejoignent ses préoccupations sur les dommages environnementaux provoqués par l’élargissement de l’A480.

En conséquence, en prenant acte de l’arrêté de déclaration d’utilité publique, la FRAPNA demande :

  • L’annulation de l’arrêté préfectoral de gestion des digues de l’Isère et du Drac qui a pour conséquence le déboisement des digues.
  • L’usage de techniques efficaces (Palplanches ou voile étanche en béton intégrés dans le corps des digues) pour la réfection et la gestion des digues, ce qui permettra des replantations d’arbres sur les digues. Ainsi le corridor biologique le long du Drac sera conservé ainsi que la biodiversité et l’impact positif des arbres contre la pollution et la canicule.
  • L’actualisation de l’étude d’impact avant la future enquête publique en particulier sur les mesures compensatoires pour la destruction des arbres.
  • La limitation de la vitesse autorisée à 70 km/h.
  • L’engagement de réaliser une étude de la pollution de l’air du secteur, trois années après la mise en service de l’aménagement.

Ces demandes relèvent de l’intérêt général, pour la santé des habitants et la biodiversité de l’agglomération.

Nous restons à disposition des autorités pour aider à l’amélioration indispensable du projet actuel. »

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