Mobilité résidentielle des habitants des quartiers prioritaires de l’agglomération

Publié le 7 septembre 2018

Le 20 juillet 2018, l’ONPV (Observatoire National de la Politique de la Ville) a rendu son rapport 2017 intitulé « Mobilité résidentielle des habitants des quartiers prioritaires ». Dans ce rapport national, l’Agence d’Urbanisme de Grenoble (Olivier Baills) a rédigé 12 pages (pages 153 à165) sur la mobilité sociale et résidentielle des ménages modestes des quartiers prioritaires de la métropole grenobloise entre 2009 et 2012. Des résultats partiels avaient été publiés en 2014 par l’OBS’Y.

« Les quartiers de la politique de la ville ne sont pas seulement des « nasses » desquelles les habitants ne pourraient plus s’échapper. Chaque année, un nombre significatif de ménages modestes des quartiers prioritaires de la métropole grenobloise les quittent : entre 2009 et 2012, au moins un ménage modeste sur cinq a déménagé hors de son quartier prioritaire.

Le peuplement de ces quartiers est toutefois plus stable que la moyenne, le taux de départ des autres quartiers non prioritaires étant multiplié par deux. C’est ce qu’indique l’analyse des mouvements résidentiels des allocataires- logement de la Caisse d’allocations familiale (Caf).

Ces départs contribuent à l’appauvrissement des quartiers prioritaires car ceux qui en partent sont un peu plus aisés que ceux qui s’y installent.

Malgré tout, les ménages des quartiers prioritaires qui voient leurs revenus augmenter ont souvent tendance à demeurer dans leur quartier, ou bien, s’ils déménagent, à rejoindre un autre quartier prioritaire. La mobilité – ou la stabilité – semble davantage déterminée par l’évolution de la composition des ménages, ou par des facteurs liés à la qualité de vie dans les quartiers, que par la seule évolution des revenus. »

Consulter le site de l’ONPV.

Lire le rapport sur le site de l’Agence d’Urbanisme. de la région Grenobloise.

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