Archives pour le mot-clef ‘politique de la ville’

Revenus 2021 déclarés et disponibles dans les QPV de l’agglomération

Publié le 20 septembre 2024

Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), la comparaison entre revenus disponibles et revenus déclarés (par unité de consommation) permet de mesurer l’impact du système de redistribution à la française. La redistribution fonctionne à plein pour les 10% les plus pauvres et s’éteint pour le 9ème décile (au-dessus de 2100 € mensuels).

Les QPV sont par définition, principalement des ghettos de pauvres. Ils ont été identifiés selon un critère unique, celui du revenu par habitant (voir SIG Politique de la Ville ). Dans les QPV environ 45 % des ménages sont en dessous du seuil de pauvreté (à 60 % du revenu médian national).

L’INSEE dresse le portrait des nouveaux quartiers prioritaires de la politique de la ville en France métropolitaine : « Représentant 8 % de la population, les 5,3 millions d’habitants des QPV diffèrent des habitants des environnements urbains voisins de ces quartiers selon plusieurs caractéristiques. Ils sont plus jeunes : ils ont 35 ans en moyenne, contre 41 ans dans les environnements urbains. Les ménages y sont plus souvent constitués de familles monoparentales (un ménage sur six, contre un sur dix dans les environnements urbains), tandis que les couples sans enfant y sont moins présents. Les ménages des QPV sont très majoritairement locataires, le plus souvent d’un logement social, et résident davantage dans des logements suroccupés. Enfin, les habitants de ces quartiers, par définition plus modestes que dans leur environnement urbain, ont un niveau de diplôme plus faible et sont confrontés à une plus grande précarité sur le marché du travail. »

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Les professionnels de l’accompagnement des jeunes face à l’essor du travail ubérisé dans les QPV (quartiers politique de la ville)

Publié le 12 juillet 2024

Un travail de recherche réalisé avec le soutien de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), porte sur l’essor important du travail « ubérisé » dans les QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville). Les professionnel.le.s de l’accompagnement des jeunes s’interrogent à juste titre à propos de ce phénomène. 

Les travailleurs des plateformes, par exemple, sont surreprésentés dans les quartiers populaires. Autre exemple, il y a 170.000 livreurs exerçant par le biais d’une plateforme au 1er janvier 2022, dont environ un quart réside dans un QPV.

« Le phénomène d’ubérisation de l’emploi touche les quartiers de la politique de la ville (QPV) davantage que d’autres territoires. Si l’amplitude du phénomène varie selon la configuration socio-urbaine des territoires concernés, on constate une corrélation, à pauvreté et taux de chômage comparables, avec l’importance dans ces quartiers de la population étrangère. De manière générale, les jeunes candidats au travail ubérisé tendent à échapper aux dispositifs d’accompagnement, car ceux-ci, configurés pour l’entrepreneuriat ou le salariat, ne répondent pas nécessairement à leurs besoins ou attentes.

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Un nouveau contrat de ville à la métropole

Publié le 16 février 2024

Le 9 février le conseil métropolitain a adopté la délibération concernant le nouveau contrat de ville : Pour une solidarité réaffirmée avec les quartiers politique de la ville.

Le nouveau contrat de ville « Engagement quartiers 2030 » définit les objectifs et les modalités de mise en œuvre de la politique de la ville sur le territoire de la métropole pour la période 2024-2030. Il a été élaboré entre septembre 2022 et décembre 2023 en partenariat avec l’État, les communes partenaires (Échirolles, Fontaine, Grenoble, Pont-de-Claix, Saint-Martin-d’Hères), mais aussi avec l’ensemble des acteurs de la politique de la ville : associations, habitants, collectivités, institutions et bailleurs sociaux.

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Les nouveaux périmètres des Quartiers politique de la ville (QPV)

Publié le 12 janvier 2024

Le 28 décembre 2023, un décret précise quels sont les quartiers politique de la ville au 1er janvier 2024. Pour ce qui concerne la Métro, il n’y a pas de changement, il y a toujours les 10 QPV :

  • 4 à Grenoble, Alma – Très Cloîtres – Chenoise ; Mistral Lys Rouge Camine ; Villeneuve – Village Olympique ; Teisseire Abbaye Jouhaux Malherbe.
  • 3 à Echirolles, La Luire – Viscose ; Essarts – Surieux ; Village Sud.
  • 1 à Fontaine, Alpes Cachin Floralies.
  • 1 à Le Pont de Claix, Iles De Mars Olympiades
  • 1 à Saint Martin d’Hères, Renaudie Champberton Henri Wallon.

Par contre il y a des modifications de périmètre pour ces quartiers. Par exemple à Grenoble il y a de très légères diminutions des périmètres par rapport aux périmètres datant de 2015 ; dans les autres communes il y a plutôt une augmentation de périmètres. On peut voir ces évolutions sur une carte où sont visibles les périmètres de 2024 et de 2015 sur ce site.

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L’insertion professionnelle dans les QPV de l’agglomération

Publié le 7 octobre 2022

Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont définis comme des territoires où le revenu médian des ménages est très bas par rapport à la moyenne. Les données de l’INSEE concernant l’insertion professionnelle dans les QPV montrent les différences importantes entre ces quartiers et le reste des communes.

Dans les tableaux suivants, les données sont en pourcentage et les emplois à durée limitée concernent notamment les contrats d’apprentissage, l’intérim, les emplois-jeunes, les contrats emploi solidarité, les contrats de qualification, les stagiaires rémunérés en entreprise…

Le taux d’emploi est plus important dans les grandes agglomérations (plus de 60 %) qu’au niveau national (45%)

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Données sur les quartiers politique de la ville (QPV) de l’agglomération

Publié le 24 juin 2022

Dans l’agglomération il y a 10 quartiers prioritaires politique de la ville (QPV) : quatre à Grenoble (Mistral Lys Rouge Camine, Villeneuve – Village Olympique, Teisseire Abbaye Jouhaux Châtelet, Alma – Très Cloîtres – Chenoise) ; trois à Echirolles (La Luire – Viscose, Essarts – Surieux, Village Sud) ; un à Fontaine (Alpes Mail Cachin) ; un à Pont de Claix (Iles De Mars Olympiades) et un à Saint Martin d’Hères (Renaudie – Champberton – La Plaine).

Leurs limites territoriales sont définies par l’unique critère des revenus, ce sont les quartiers où le revenu médian par unité de consommation est inférieur environ 11250 € annuel

L’INSEE actualise les données démographiques et sociales de ces quartiers. La comparaison des différentes données avec ce qui se passe dans chaque commune ayant un QPV et à la Métro est très instructive.

Ce sont des quartiers où le taux de jeunes (moins de 25 ans) est nettement supérieur à celui des communes et de l’agglomération, à part pour Alma Très-Cloître Chenoise à Grenoble.

C’est encore plus visible avec l’indice de jeunesse qui est le rapport entre la population inférieure à 20 ans et la population de 60 ans et plus).

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Quartiers politique de la ville : les prestations sociales fonctionnent à plein

Publié le 26 février 2021

Il y a 10 QPV (quartiers prioritaires politique de la ville) dans l’agglomération : 4 à Grenoble (Mistral Lys Rouge Camine ; Villeneuve – Village Olympique ; Teisseire Abbaye Jouhaux Châtelet ; Alma – Très Cloîtres – Chenoise), 3 à Echirolles (La Luire – Viscose ; Essarts – Surieux ; Village Sud ), un à Fontaine (Alpes Mail Cachin), à Pont de Claix (Iles De Mars Olympiades) et à Saint Martin d’Hères (Renaudie – Champberton – La Plaine).

Il est intéressant de voir l’ampleur des prestations sociales dans le revenu disponible des ménages dans ces quartiers qui sont des lieux de pauvreté par définition. Le pognon de dingue apporte des compléments indispensables pour éviter une catastrophe économique et sociale ; on peut même estimer que les prestations sociales devraient être renforcées pour éloigner le plus possible de ménages de la grande pauvreté.

La comparaison entre revenu déclaré et revenu disponible des ménages montre que le système de compensation marche assez bien puisque qu’il est d’autant plus efficace que les revenus du ménage sont modestes et permet de sortir de nombreux ménages de l’extrême pauvreté

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Diverses actualités

Publié le 26 février 2021

Politique de la ville : quelques leçons d’un échec : article d’ Olivier Galland du 17 février 2021… « deux types de politiques peuvent être mises en œuvre pour lutter contre la ségrégation spatiale. La première, mise en œuvre jusqu’à présent, consiste à tenter de rapprocher les emplois des personnes. On connaît les difficultés qu’elle rencontre. La seconde consiste à tenter de rapprocher les personnes des emplois en favorisant la mobilité résidentielle, une politique peu utilisée en France, qui a tout misé sur la construction de logements sociaux fixant pour de très longues années des populations pauvres sur un territoire en finissant par les y concentrer. Le Gouvernement ne semble pas près de renoncer à cette politique ou de la réorienter, bien au contraire. »


L’aide publique aux partis et groupements politiques pour l’année 2021. Un décret du 23 février 2021 donne la répartition des crédits publics suivants les résultats en voix aux élections législatives et en fonction du nombre de parlementaires affiliés à un parti ou groupement politique. C’est évidemment En marche qui se taille la part du lion : 21 millions d’Euros sur un total de 66 millions.


Artificialisation des sols : la bataille silencieuse des villes. Les collectivités (dont Grenoble) sont de plus en plus volontaires sur le sujet, et s’associent à une pluralité d’acteurs, elles semblent aussi privilégier des actions concrètes et visibles pour préserver la biodiversité (végétalisation de toitures, verdissement de cours d’écoles…). En revanche, ces efforts restent majoritairement concentrés sur le domaine public, et pourraient pâtir d’un ralentissement des investissements dans les infrastructures publiques dû à la crise. Résultats d’une enquête de l’Observatoire des villes vertes.

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Diverses actualités

Publié le 20 novembre 2020

Déployer la sobriété numérique : un nouveau rapport sur l’impact environnemental du numérique. Le numérique est à la fois un outil et un défi pour la transition carbone : les opportunités qu’il propose sont réelles, mais soumises aux mêmes contraintes que le reste de nos systèmes. Il est donc de notre ressort et de notre responsabilité de choisir les directions à donner à nos usages et infrastructures numériques pour en garantir la résilience et la pérennité.


Fonctionnement des organes délibérants des collectivités locales pendant le confinement : où en est-on ? La direction générale des collectivités locales (DGCL) répond à un certain nombre d’interrogations.

Lire aussi la loi n° 2020-1379 du 14 novembre 2020 autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire.


La mortalité stagne à l’âge adulte pour les générations nées entre 1941 et 1955. L’INSEE publie une étude qui indique que depuis la fin du XIXᵉ siècle, la mortalité a tendance à baisser de génération en génération, mais pour celles nées entre 1941 et 1955, elle stagne à l’âge adulte… Pourquoi ?

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Diverses actualités

Publié le 9 octobre 2020

Glyphosate, l’ANSES oublie le bio : « l’usage de la substance est dorénavant restreint aux situations où le glyphosate n’est pas substituable à court terme. »  Il y a une alternative évidente à l’utilisation du glyphosate, c’est l’agriculture bio qui le démontre tous les jours, l’ANSES aurait dû le répéter inlassablement au lieu de chercher des alternatives impossibles.


Publication du rapport annuel 2019 de l’Observatoire de la politique de la ville. La première partie du rapport est centré sur « le bien-vivre » dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Un choix opportun au regard des mois passés de confinement au printemps, et de l’incidence de l’épidémie de coronavirus, dont on sait qu’elle a touché plus durement les milieux populaires de ces quartiers. Les résultats sur 32 quartiers prioritaires de 6 villes de la région du Grand Est (Colmar, Illzach, Metz, Mulhouse, Reims et Strasbourg) sont éloquents : une mortalité générale supérieure de 64 % et une mortalité prématurée (avant 75 ans) supérieure de 67 % à celles de l’ensemble de la région !!!  

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Que deviennent les jeunes des quartiers prioritaires de la ville après leur bac ?

Publié le 12 juin 2020

Le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) est un établissement public sous tutelle du ministère chargé de l’éducation et du ministère chargé du travail et de l’emploi. Il a pour mission notamment de mieux connaître et comprendre les liens entre formation, travail et emploi,

L’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), créée par la loi du 22 juillet 2019, a été mise en place le 1er janvier 2020.

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Le RIC à l’Arlequin, utile ou inutile ?

Publié le 11 octobre 2019

Tout le monde sait très bien qu’en général à un référendum les votants ne votent pas pour la question posée. C’est d’ailleurs pour cela que la votation citoyenne qu’avait mis en place la mairie avait été obligatoirement précédée de préliminaires importants mais encore insuffisants : d’abord une pétition qui si elle dépassait les 2000 signatures imposait un débat en conseil municipal et c’est seulement ensuite qu’une votation pouvait avoir lieu si le conseil municipal ne suivait pas la demande des pétitionnaires.

Ce système n’était pas parfait car non autorisé par la loi ; il n’a donc pas duré longtemps et de plus le débat contradictoire était trop limité puisqu’il n’était pas organisé en amont de la votation citoyenne, donc ne mobilisait que les soutiens à la pétition.

Dans l’esprit des Gilets Jaunes, le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) était décisionnel tout comme la votation de la mairie (avec des seuils de vote). Or pour le « collectif contre les démolitions à l’Arlequin », le RIC qu’ils organisent ce mois-ci est juste une consultation puisqu’il n’a pas vocation à décider d’une politique publique.

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Quelques données statistiques sur les QPV de la métropole

Publié le 6 septembre 2019

Il y a 10 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) dans l’agglomération : 4 à Grenoble (Mistral Lys Rouge Camine ; Villeneuve – Village Olympique ; Teisseire Abbaye Jouhaux Châtelet ; Alma – Très Cloîtres – Chenoise), 3 à Echirolles (La Luire – Viscose ; Essarts – Surieux ; Village Sud), 1 à Fontaine (Alpes Mail Cachin), 1 à Pont de Claix (Iles De Mars Olympiades) et 1 à Saint Martin d’Hères (Renaudie – Champberton – La Plaine).

Il y a 39 800 habitants dans ces 10 QPV soit 9 % de la population de la Métro. A Grenoble les quartiers représentent 14,6% de la population, à Echirolles 28,4%, à Fontaine 9%, au Pont de Claix 16,5% et à Saint Martin d’Hères 6,5%.

Les revenus des ménages dans les QPV sont nettement inférieurs au revenu moyen des ménages des communes; ce n’est pas surprenant puisque les périmètres des QPV sont justement définis par le faible niveau des revenus.

Il y a de grandes différences de population dans les QPV, le plus petit est Alma Très Cloitre (1500 habitants) et le plus important est Villeneuve Village Olympique (12 300 habitants).

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Des nouvelles de l’Anru

Publié le 6 septembre 2019

Les dernières nouvelles de l’Agence nationale de renouvellement urbain (Anru), démontrent que la ville de Grenoble et la Métropole ont résisté efficacement à la forte demande de démolition de logements sociaux dans le nouveau projet de réhabilitation des quartiers. Les démolitions ne représenteront au maximum que 11% du programme de rénovation des logements sociaux au lieu de 50 % au niveau national.

 L’Anru a fait le point sur les projets. Son comité d’engagement national a validé en juillet les nouveaux projets de 20 quartiers, mobilisant près de 820 millions d’euros de concours financiers de l’organisme. Sur un objectif de 450 projets à valider en 2019, 290 l’ont déjà été et 7,3 milliards d’euros alloués. Lorsque tous les projets auront été validés, la totalité représenterait environ 10 milliards d’euros de subventions.

Les projets déjà arrêtés représentent un total d’environ 25,6 milliards d’euros d’investissements pour 7,3 milliards d’aide de l’Anru. Ces projets prévoient 59 000 démolitions de logements sociaux, 46 000 reconstructions de logements sociaux, 81 000 réhabilitations de logements sociaux et plus de 560 équipements, dont 165 écoles.

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De nouvelles données sur les quartiers prioritaires

Publié le 8 février 2019

Le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) dont dépend l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) lui a commandé deux nouvelles études sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). La première sur la mobilité et l’enclavement, la deuxième sur l’insécurité et la victimisation

En voici la présentation sur le site de l’ONPV.

« La moitié des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont coupés par une route importante, une voie de chemin de fer ou un cours d’eau. En outre, en considérant les coupures surfaciques (surfaces d’activités, forêts, cimetières, etc.) et topographiques (distance à la mairie, pente environnante, etc.), un quart des QPV apparaît comme fortement ou très fortement soumis à des coupures physiques qui contribuent à leur enclavement. Ceux situés dans la zone centrale de l’Île-de-France et l’Outre-mer sont particulièrement concernés. Cet enclavement est susceptible d’avoir un impact sur les mobilités quotidiennes des habitants. Les résidents des QPV se déplacent moins souvent en voiture. Cependant, cet écart est principalement dû à des différences d’accès à la voiture (possession du permis et d’une voiture) et de caractéristiques des habitants (statut d’emploi, par exemple). À caractéristiques similaires, les habitants de QPV se déplacent chaque jour le même nombre de fois que ceux hors QPV, mais sur une distance et une durée moins longues.

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Quelques données sur les QPV de la Métro.

Publié le 21 décembre 2018

L’INSEE indique qu’en 2014, le seuil de pauvreté, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s’établit à 1 008 euros mensuels. La pauvreté ainsi définie touche 14,1 % de la population.

La situation vis-à-vis de la pauvreté est grandement dépendante du statut d’activité. En 2014, 36,6 % des chômeurs vivent au-dessous du seuil de pauvreté. La situation familiale joue aussi un rôle important, 35,9 % des personnes vivant dans une famille monoparentale sont pauvres en termes monétaires.

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (uc). Les unités de consommation sont calculées selon l’échelle d’équivalence dite de l’OCDE modifiée qui attribue 1 uc au premier adulte du ménage, 0,5 uc aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 uc aux enfants de moins de 14 ans.

L’INSEE vient de rendre public certaines données sur la pauvreté dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

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Le logement dans les quartiers politique de la ville

Publié le 9 novembre 2018

Deux études, l’une de l’Observatoire National de la Politique de la Ville (ONPV/CGET), et l’autre de l’Insee (Insee première n°175) viennent apporter des informations intéressantes sur les conditions d’habitat des ménages les plus modestes

L’étude de l’ONPV met l’accent sur les conditions de logement plus dégradées dans les quartiers prioritaires. Les logements collectifs sont en moyenne plus grands en quartier prioritaire (66 m2 contre 61 m2 dans les autres quartiers), les logements sont plus souvent surpeuplés, plus vétustes et cumulent plus de défauts graves de confort que ceux des autres quartiers des unités urbaines. 22% des ménages des quartiers prioritaires habitent un logement surpeuplé, contre 12% hors quartier prioritaire. Mais c’est encore plus le cas dans le parc locatif libre, où 32% des logements sont surpeuplés en QPV, contre 20% dans les autres quartiers.Les ménages des quartiers prioritaires consacrent une part plus importante de leur revenu au logement, et ce même si l’on tient compte des aides au logement dont ils sont le plus souvent bénéficiaires : malgré un coût du logement moindre en QPV, les revenus plus faibles des habitants engendrent un taux d’effort très supérieur à celui des ménages des autres quartiers. Le taux d’effort est de 30%, contre 20% dans les autres quartiers. Une fois pris en compte les aides au logement, les taux d’effort se rapprochent : 23% pour les habitants des QPV, contre 19% pour les autres. Et cela, quel que soit le statut d’occupation. Comme quoi « le pognon de dingue » mis dans les aides sociales est efficace et doit être maintenu et amélioré.

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Mobilité résidentielle des habitants des quartiers prioritaires de l’agglomération

Publié le 7 septembre 2018

Le 20 juillet 2018, l’ONPV (Observatoire National de la Politique de la Ville) a rendu son rapport 2017 intitulé « Mobilité résidentielle des habitants des quartiers prioritaires ». Dans ce rapport national, l’Agence d’Urbanisme de Grenoble (Olivier Baills) a rédigé 12 pages (pages 153 à165) sur la mobilité sociale et résidentielle des ménages modestes des quartiers prioritaires de la métropole grenobloise entre 2009 et 2012. Des résultats partiels avaient été publiés en 2014 par l’OBS’Y.

« Les quartiers de la politique de la ville ne sont pas seulement des « nasses » desquelles les habitants ne pourraient plus s’échapper. Chaque année, un nombre significatif de ménages modestes des quartiers prioritaires de la métropole grenobloise les quittent : entre 2009 et 2012, au moins un ménage modeste sur cinq a déménagé hors de son quartier prioritaire.

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Le nouveau règlement général de l’ANRU est paru

Publié le 13 juillet 2018

Au journal officiel du 7 juillet 2018 est paru l’arrêté fixant le nouveau règlement général de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine relatif au nouveau programme national de renouvellement urbain.

Dans l’annexe à l’arrêté il est précisé les critères retenus pour financer les opérations de rénovation urbaine dans les quartiers politique de la ville (QPV). Le premier critère est celui de la démolition d’immeubles et il est bien rappelé que les concours financiers ne seront apportés qu’aux seuls projets qui mettent en place l’ensemble de ces critères. Il est donc illusoire de vouloir porter une demande de rénovation sans démolition, même s’il est regrettable d’être obligé d’en passer par là. Le nouvel arrêté réaffirme celui du 7 août 2015 qui imposait aussi l’obligation absolue de démolir alors que le règlement précédant du 15 décembre 2014 n’impliquait pas cette obligation.

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Politique politicienne : le plan Borloo a fait pschitt…

Publié le 25 mai 2018

Salué par la plupart des maires ayant des quartiers politique de la ville dans leur commune, le plan Borloo n’a pas été repris par le président de la République lors de son discours du 22 mai 2018. Tout est renvoyé à plus tard et il faudra attendre juillet 2018 pour connaitre la suite donnée par le gouvernement notamment sur l’avenir de l’ANRU qui est maintenue alors que Borloo proposait de la remplacer par une fondation. E. Macron est d’accord pour suivre le « pacte de Dijon » proposé par France Urbaine, mais vu les contreparties demandées à l’Etat par les agglomérations et métropoles on peut douter de la réalité du « banco » énoncé par le Président.

Et le discours a été un véritable catalogue à la Prévert, qui a parlé de tout mais sans engagement concret et vérifiable.

Le discours a simplement servi au Président à ne pas répondre au plan Borloo : « Quelque part ça n’aurait aucun sens que deux mâles blancs, ne vivant pas dans ces quartiers, s’échangent l’un un rapport et l’autre disant, ‘on m’a remis un plan, je l’ai découvert’. C’est pas vrai, ça ne marche plus comme ça » !

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