Politique politicienne

Publié le 15 mars 2019

Nous avons assisté à une démonstration de la plus pure politique politicienne de la part de l’ancien maire corrompu de Grenoble (1983 – 1995) lors de l’émission sur France 3 le 10 mars 2019. Il a démontré qu’il n’avait pas saisi les changements importants opérés depuis son passage aux affaires et s’est présenté comme un grand vendeur d’illusions.

Il ne sait même pas qu’il existe maintenant une métropole qui a pris depuis le 1er janvier 2015 de nombreuses compétences et que le maire d’une commune ne peut pas tout faire et réaliser la plupart de ses promesses démagogiques. Par exemple contrairement à ce qu’il affirme, le maire n’est pas le premier responsable de la sécurité dans la ville. Il devrait relire la loi qui précise que les pouvoirs de police du maire sont effectués sous le contrôle du préfet. Il devrait aussi réapprendre les règles d’attribution des logements sociaux, ce n’est plus le maire qui attribue. Il est resté au clientélisme à outrance de son époque, qui a conduit à la mise sous tutelle de l’OPALE (ex ACTIS) qui était en cessation de paiement, la Ville et l’Etat devant renflouer l’organisme pour combler un trou financier de 140 millions de francs !

Il ne sait pas que la loi impose aux communes de ne pas augmenter annuellement les dépenses de fonctionnement de plus de 1,2% (inflation comprise), donc tout ce qu’il promet ne peut pas se faire sauf à détruire une grande partie des services rendus actuellement par la mairie. Il est incapable de chiffrer ses propositions de déménagement des services dans toute la ville, le développement de la vidéosurveillance, le renforcement de la police municipale, l’augmentation des subventions aux associations…

Tous les habitants de Grenoble doivent savoir que le passage aux affaires du maire corrompu leur a coûté très cher et que même après 25 ans, cela leur coûte toujours très cher : la ville doit payer 15 millions d’euros chaque année pour rembourser le surplus de dette créée lors de son passage et qui reste. Les 30 % d’impôts supplémentaires par rapport à la moyenne des grandes villes proviennent de l’augmentation des impôts de 20 % qu’il a fait en 1990 et des 9 % décidés par M. Destot et sa majorité gauche-droite en 2009.

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