Le maire de Saint Martin d’Hères ne supporte pas du tout la contestation de son projet de centre commercial et de loisirs par l’association « Neyrpic autrement » qui est animée par des habitants de sa commune. Mais comme il faut toujours trouver un bouc émissaire, il considère que ce sont des grenoblois qui sont derrière cette contestation ! C’est toujours mieux et efficace de considérer que le danger vient de l’étranger. Alors qu’il proclamait que de toutes façons Neyrpic se ferait, maintenant c’est un autre discours qui est tenu en demandant aux opposants ce qu’ils préfèrent : l’ancien ou le nouveau projet. L’ancien peut se faire puisque le permis est purgé de tout recours ; par contre le nouveau est loin de l’être. Mais en l’absence de réponse que va-t-il faire ? Il essaye de faire pression sur les opposants en leur demandant de retirer les recours, comme quoi il est beaucoup plus gêné que ce qu’il veut bien le dire.
Dans le DL du 13 mars il indique que le coût du terrain sur lequel devrait se réaliser l’opération a été de 18 millions d’euros, soit 400 €/m2. Il faudrait alors demander à la Métro pourquoi elle a vendu son terrain à seulement 50 €/m2 à la SEM Territoires 38 !
L’ombre des élections municipales de mars 2020 plane maintenant sur la gestion politique de ce dossier.
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