Notre cadre de vie, nos espaces publics

Publié le 21 juin 2019

Les compétences des pouvoirs publics sont très dispersées en ce qui concerne notre cadre de vie et il faut éviter les discours démagogiques déclarant que la ville et son maire peuvent tout sur tout. Depuis le passage en Métropole ceci ne s’est pas simplifié en particulier sur la gestion des voiries et de l’accessibilité des espaces publics pour tous. La lutte contre les impacts du changement climatique et les pollutions, notamment atmosphérique, oblige à une coopération de toutes les administrations de la commune à l’Etat et l’Europe en passant par la Métro, le SMTC, le département, la région et de nombreux gestionnaires de services publics dans l’énergie, les déchets… Ces coopérations demandent trop souvent beaucoup de temps et d’énergie pour accoucher des différents plans d’action et le manque d’implication de l’Etat se fait lourdement sentir, et l’austérité financière imposée par les différents gouvernements n’a pas permis aux collectivités locales et aux élus d’agir comme ils l’auraient voulu.

Et rien ne peut se faire d’efficace sans la participation citoyenne, la nouvelle majorité a de ce point de vue opéré une nette rupture avec le passé en développant les budgets participatifs, les jardins partagés, la végétalisation de la ville, les opérations de la Belle saison, les chantiers ouverts au public (COP)…

La Ville de Grenoble et la Métro ont fixé des grandes priorités en orientant les politiques publiques vers la transition énergétique et écologique, notamment concernant les mobilités, le logement, l’alimentation, la santé par la lutte contre les pollutions, contre les ilots de chaleur… Grenoble a relancé la plantation d’arbres et favorise la végétalisation des espaces publics et privés, la biodiversité en refusant l’utilisation des produits phytosanitaires polluants.

Il s’agit de faire vivre la ville pour tous : à hauteur des enfants, amie des ainés, accessible à tous…

Focus sur certaines nouvelles actions en rupture avec l’action passée :

– La suppression de l’affichage commercial (326 panneaux ont été supprimés) a fait grand bruit mais c’était une promesse importante de la nouvelle équipe municipale et cela a été possible par la longue lutte contre les contrats d’affichage avec la société Decaux et les décisions de justice dénonçant les illégalités de ces contrats. La perte de 150 k€ de recettes par an au moment où la ville manquait cruellement de recettes a démontré que les choix politiques étaient exigeants et avaient un sens. Cette décision a pesé fortement pour l’élaboration du nouveau règlement de publicité de la Métro qui va dans le sens de la diminution de la publicité commerciale qui est une forme de pollution insidieuse et un acte culturel important en résistance contre la société d’ultra consommation et l’idéologie contenue dans ces publicités.

– Arbres : il y a environ 36 000 arbres à Grenoble (dans l’espace public) mais depuis des années leur nombre diminuait. Maintenant c’est 1000 arbres de plus chaque année, il y en aura 5000 de plus en 2020.

– Mobilités : développement accéléré des déplacements en vélo, le covoiturage et l’autopartage. Préparation de la disparition du diesel à Grenoble (dès 2025 pour les utilitaires et poids lourds).

– Piétonisation du centre-ville : les zones piétonnes n’avaient pas évolué depuis 30 ans. Le projet Cœur de Villes-Cœur de Métropole sera terminé dans quelques mois et cela va changer profondément le cadre de vie du secteur et permettre une redynamisation des commerces du centre -ville qui trouveront un second souffle. La priorité est donnée aux déplacements piétons, vélos, et une grande amélioration pour les transports en commun qui gagneront en fluidité et rapidité.

– Déchets : programme ambitieux à la Métro pour diminuer les déchets et améliorer la collecte sélective (donc le tri) et mise en place progressivement de la poubelle marron pour la collecte des déchets alimentaires pour développer le compost, en plus des compost de quartiers qui se développent sous l’action des habitants eux-mêmes.

– Projets urbains : une forte diminution des projets définis par l’équipe précédente en augmentant le taux de logements sociaux et en sauvegardant la grande Esplanade (donc la Foire des Rameaux) qui allait accueillir des centaines de logements, alors qu’il s’agit d’un patrimoine urbain à préserver et embellir. Priorité aux projets économes en énergie. La rénovation de la Tour Perret va enfin voir le jour malgré les difficultés financières de la ville. Abandon de la solution chauffage urbain à 2 réseaux (basse température et réseau classique) donc coûteuse sur la presqu’île (où tous les nouveaux bâtiments sont très économes en énergie) au profit de pompes à chaleur et de l’utilisation de la nappe phréatique ce qui permet à la fois le chauffage et rafraîchissement à la place d’une éventuelle climatisation, plus coûteuse en énergie.

– Changement dans l’implication des habitants : par les budgets participatifs qui petit à petit apparaissent dans l’espace public et vont participer à son évolution, par les opérations jardinons nos rue, l’implantation de compost citoyens. Depuis fin 2017, les chantiers ouverts au public (COP) se multiplient avec des agents de la Ville, des bénévoles et des habitants autour d’un projet sur l’espace public. Ils permettent de faire évoluer les usages d’espaces communs à tous, de développer une vision commune de ces espaces, et de développer les rencontres entre usagers et services de la Ville

Les services publics municipaux au service de notre cadre de vie : propreté urbaine, espaces verts, police municipale, la régie Lumière et le service droits de voirie. Avec en plus, la création récente d’un service espace public et citoyenneté en appui aux territoires sur la conception de projets et démarches alliant nouveaux usages de l’espace public et nouveaux modes d’intervention avec la participation citoyenne.

Politiquement, la priorité va vers un espace public plus favorable à la santé, à la biodiversité et plus respectueux de l’environnement. Priorité à la prévention, à l’éducation et à la participation citoyenne mais sans renoncer aux sanctions en dévelopant de nouveaux outils de facturation des procès-verbaux.

Propreté urbaine : Une ville propre est une ville que l’on ne salit pas explique régulièrement la ville. Les moyens mis en place sont importants malgré les baisses des dotations de l’Etat (225 agents et 9 M€ de budget annuel). Il s’agit d’un travail ingrat, peu qualifié et peu valorisant car l’action des agents est un éternel recommencement. Une amélioration des conditions de travail est mise en place notamment par le passage à la journée continue, d’où un gain de temps et un meilleur confort du travail. La présence sur l’espace public est 7 jours sur 7 de 6 h à 19 h. Une école de la propreté est mise en place pour former mieux les agents. La propreté de l’espace public est une responsabilité première des citoyens et les comportements inciviques sont trop nombreux (graffitis, affichage sauvage, crottes de chiens, papiers et plastiques jetés par terre, canettes, mégots…) et les mesures de répression seront toujours insuffisantes, même si elles se sont développées. La ville donne la priorité à l’éducation, notamment des jeunes et propose aux habitants de participer au nettoyage de l’espace public et donc de son embellissement lors des journées de « la Belle saison ».  Un effort va être mis en place concernant les dépôts sauvages en collaboration avec la Métro qui mettra à disposition des camions et une équipe grenobloise fera la collecte. 130 corbeilles de tri des déchets ont été implantées, 10 000 cendriers de poche distribués, 17 opérations de sensibilisation contre les déjections canines, 35 000 m2 de graffitis et d’affiches sont supprimés chaque année.

Il ne serait pas inutile de rappeler aux citoyens que c’est à eux de maintenir les trottoirs propres devant leur immeuble ou commerce.

Espaces verts :200 agents entretiennent journalièrement 240 hectares d’espaces verts. Les plantations de fleurs sont toujours de haute qualité malheureusement les vols sont toujours importants. Le service aide les citoyens volontaires qui veulent jardiner leurs rues.

Police municipale : malgré les baisses des dotations de l’Etat, les effectifs de la police municipale sont restés les mêmes, Grenoble étant une des grandes villes où le nombre de policiers municipaux est important par rapport à la population.

D’après la loi, sa compétence est limitée à la tranquillité publique et notamment à la répression du bruit de voisinage. Elle verbalise les infractions au code de la route, les chiens non tenus en laisse, le non-respect des règlements de collecte des déchets, de l’occupation privative du domaine public. Une équipe de nuit intervient au centre-ville. Certains démagogues voudraient que la police municipale vienne renforcer la police nationale sur les questions de sécurité publique, elle n’en a pas la compétence et surtout ce serait un mauvais signal envoyé au gouvernement qui n’agirait plus pour renforcer les effectifs de la police nationale. Il ne faut surtout pas oublier que sous Sarkozy il y a eu suppression de 100 policiers dans la circonscription de Grenoble et grâce à l’action opiniâtre des maires de Grenoble, Echirolles et Saint Martin d’Hères, de nouveaux effectifs sont arrivés mais c’est insuffisant.

La Régie Lumière : Le Plan lumière arrêté en 2014 est étalé sur 8 ans et va permettre une économie de plus de 50 % des consommations d’énergie de l’éclairage public et une rénovation en profondeur des installations sur la commune de Grenoble, ce qui conduira à une réduction de 80 % de la pollution lumineuse. Le programme de modernisation est piloté par la Ville et les résultats sont très positifs. Pour l’instant ce service public reste de compétence communale, mais prochainement la Métro devrait le prendre en charge et se servir du plan lumière grenoblois come modèle pour le reste du territoire. La lutte contre la pollution lumineuse est importante et des actions citoyennes se développent par exemple par l’organisation du « jour de la nuit » et diverses activités festives autour de la lumière. Notons aussi les illuminations de Noël imaginées par les écoliers grenoblois.

Le Service droits de voirie : il gère l’occupation règlementaire de l’espace public, notamment les terrasses et les marchés. Trois nouveaux marchés (Ile Verte, Anatole France et Chavant) sont des marchés à zéro déchet. Le nouveau règlement des marchés a remis de la transparence et de l’équité dans les affectations des maraichers. Et chaque fois qu’il le peut le service facture les dépôts sauvages et l’affichage sauvage.

Les services publics métropolitains au service de notre cadre de vie

La métropole a acquis depuis des années de nombreuses compétences ayant des conséquences importantes sur la vie quotidienne et le cadre de vie des habitants. Voici la liste de services publics gérés en direct ou en délégation qui s’occupent de notre vie quotidienne : déchets, eau, assainissement, énergie (gaz, électricité, chauffage urbain), mobilités (notamment par le SMTC), voirie, logement, service funéraire et en ce qui concerne l’environnement elle s’occupe d’élaborer des règlements et des plans pour préserver l’environnement et lutter contre les pollutions.

Depuis la mise en route de la Métropole au 1er janvier 2015, beaucoup de compétences des communes ont été transférées :

–  l’eau potable qui est devenu une régie intercommunale accompagnée par la SPL Eau de Grenoble Alpes. Ce n’est pas une mince affaire de faire converger les 46 tarifs différents vers un tarif unique de l’eau potable. Un comité des usagers fonctionne régulièrement auprès de la Régie. La mesure de solidarité mise en place en expérimentation, c’est l’allocation eau pour environ 10 000 ménages dont la facture d’eau dépasserait 3% de leur revenu. Cela a demandé une réflexion approfondie, une grande partie des usagers de l’eau ne reçoit pas de facture car habitant dans des copropriétés qui ont un seul gros compteur de la régie et l’eau est payée dans les charges. La Métro a trouvé une astuce, c’est de définir une facture théorique du ménage qui dépend du tarif de l’eau et de la composition du ménage, ainsi suivant le nombre de personnes il y a une consommation moyenne de définie d’où l’élaboration d’une facture théorique qui est comparée aux revenus du ménages connus de la CAF. Il faut espérer qu’à la fin de l’expérimentation la loi prévoira ce système de facture théorique et pas seulement à partir de la vraie facture.

– l’énergie : la prise de compétence de la métropole lui fait gérer la distribution d’électricité, de gaz et de chauffage urbain, à travers des concessions avec notamment sur Grenoble, GEG et CCIAG. Maintenant les directeurs généraux de ces sociétés sont nommés par les collectivités et non plus par les actionnaires privés. A GEG les usagers les plus en difficulté ont été aidés par des tarifs spéciaux et maintenant ils touchent le chèque énergie. A la CCIAG, un nouveau contrat de délégation améliore le service et dès que la CCIAG dégage un important bénéfice, il est remboursé en partie aux usagers et à la Régie chaleur de la Métro qui finance les très gros investissements. Il y a ici des ruptures importantes avec la gestion passée de ces services.

– le service déchets a pris une plus grande importance en restructurant à grande échelle les déchetteries et le service de collecte des ordures ménagères. Il vise à augmenter le tri sélectif qui n’est pas bon dans l’agglomération, à diminuer le volume des déchets, à valoriser mieux ce qui est valorisable et va démarrer une collecte des déchets alimentaires progressivement dans toute l’agglomération. Cette politique volontariste coûte cher et cela a obligé la Métro a augmenter d’un coup fortement la TEOM pour financer ces améliorations et les investissements futurs. Il est prévu de rénover Athanor en collaboration avec de nombreuses autres collectivités pour mutualiser l’incinération des déchets non valorisables sur une plus large échelle territoriale.

– le service public funéraire est géré en délégation de service public par la SEM PFI. Une rupture totale dans sa gestion a été opérée par la Métro, en changeant la directrice générale et en contrôlant l’activité de cette société suite aux rapports de la Chambre Régionale des Comptes qui a dénoncé des abus et un mode de gestion inadmissible pour un service public. La justice est saisie des malversations opérées.

– Pour les autres services nous les avons traités dans des articles précédents sur nos mobilités et nos logements.

Les projets urbains

Dans les opérations d’aménagement, le choix des promoteurs et des cahiers des charges se fait sur des obligations de prendre en compte dans les projets, des exigences de mobilité (notamment tout ce qui promeut les déplacements alternatifs à la voiture), une stratégie énergétique prenant en compte la sobriété, l’efficacité et les énergies renouvelables ; l’utilisation de matériaux bas-carbone et biosourcés ; travail sur la santé (qualité de l’air intérieur) et le confort (thermique, visuel, acoustique) ; la gestion économe de l’eau : utilisation de l’eau de pluie, gestion des déchets ménagers, compostage in-situ, tri sélectif, protection de la biodiversité, végétalisation en toiture notamment. Penser aussi à la circulation de l’air entre les bâtiments pour lutter contre les ilots de chaleur.

A Grenoble depuis début 2015, il y a eu des permis de construire délivrés pour la construction de 3000 logements respectant une règlementation thermique RT2012-20% et 800 logements encore plus ambitieux, respectant une RT-30%.

Grâce à la modification du PLU fin 2014 il y a eu une accélération de la construction de logements sociaux, notamment au nord des grands boulevards, ce qui permet de peser sur les loyers et les prix des logements et modérer la spéculation immobilière.

Mais pour atteindre les 25% de logements sociaux en 2025 il faut aussi transformer des logements ou des bureaux existants en logement sociaux,

La Métropole en collaboration étroite avec la ville a lancé le projet de réhabilitation urbaine (ANRU2) à Mistral, au village olympique et de manière massive à la Villeneuve. Coté Villeneuve de Grenoble il y a eu minimisation de destructions d’immeubles existants et un effort très important et original de rénovation du parc privé, ce qui devrait redonner à terme, de l’attrait à ce quartier qui a vu s’effondrer la valeur des logements depuis de nombreuses années.

Des efforts sont faits pour maintenir ou développer de l’activité économique et commerciale dans les projets pour éviter de créer des quartiers dortoirs.

La préparation des projets se fait très en amont (quand ils n’ont pas été imposés par des décisions du passé) et les discussions avec les habitants sont toujours animées et jamais terminées mais elles existent systématiquement et prises en compte s’il n’y a pas dénaturation des objectifs initiaux.

Un certain nombre de projets hérités du passé n’ont pas pu être arrêtés ou corrigés car les coups étaient partis et les restructurer aurait été très couteux ce qui n’était plus dans les possibilités financières de la ville avec les baisses violentes de ses recettes. C’est aussi pourquoi sur certains projets il y a un nombre de construction de logement un peu supérieur à ce qui aurait été plus raisonnable (petite Esplanade par exemple), ce qui permet à la ville de mieux équilibrer le coût du projet de l’Esplanade, la restructuration de la grande Esplanade et la création du parc le long de l’Isère étant coûteux.

Les ruptures avec le passé :

– La diminution de la frénésie de constructions entre 2008 et 2014 à Grenoble. Le rythme actuel (30% de moins) est compatible avec une stabilisation de la population (arrêter de construire ferait perdre de 1500 à 2000 habitants par an à Grenoble) et accélèrerait la périurbanisation dévoreuse de terres agricoles et d’espaces naturels et énergivore dans les déplacements.

– Le plan école : construction accélérée de nouvelles écoles et la réhabilitation des anciennes, plus de 50 classes ont été ouvertes depuis 2014, c’est un paramètre très important pour la qualité du cadre de vie. Une réhabilitation thermique poussée pour 4 écoles (50 classes) avec production d’électricité solaire : groupes scolaires Painlevé, Ampère, Elisée Chatin et Vallier.

– L’extension de la piétonisation du centre-ville par le projet de Cœurs de Villes-Cœur de Métropole, ce qui n’avait pas été fait depuis 30 ans et qui va dynamiser l’hypercentre. Depuis leur piétonisation les rues Brocherie et Chenoise en ressentent déjà les bienfaits. Avec la priorité donnée aux vélos et aux transports en commun, l’élargissement des trottoirs, la plantation d’arbres le boulevard Agutte-Sembat deviendra beaucoup plus attractif.

– la réhabilitation de la Villeneuve permet à la fois celle des logements sociaux mais aussi un nombre important de logements privés grâce à l’association ANRU-ANAH.

– Accélération des rénovations thermiques par le plan Mur-Mur2 par rapport au plan Mur-Mur1. C’est 5000 logements et 4000 maisons traités en 5 ans (90 M€ de travaux et 27 M€ d’aides) avec trois niveaux de rénovation : progressive, complète, exemplaire.

– Forte diminution des coûts pour la ville des ZAC Presqu’île et Flaubert. Par exemple le coût estimé pour la ville fin 2013 pour la ZAC Presqu’île était d’environ 110 M€, il n’est plus que de 70 M€ environ. La gestion rigoureuse et économe de l’argent public est une caractéristique de la nouvelle majorité. Il faut dire qu’elle y était fortement contrainte par les pertes de recettes de son budget du fait les baisses des dotations de l’Etat.

La politique commerciale

– le refus de développer les grandes surfaces commerciales afin de défendre le commerce de proximité. Par exemple, la ville de Grenoble a exprimé fortement son désaccord avec le projet Neyrpic à Saint Martin d’Hères qui n’a pas été élaboré dans une perspective métropolitaine et qui pourra avoir, s’il se fait, des conséquences néfastes sur le commerce du centre-ville de Grenoble notamment. Notons que le cas de l’extension commerciale de Grand Place est aussi critiquable du point de vue commercial, mais l’aménagement de l’espace public (auquel participe lourdement le propriétaire de Grand Place) sera très positif pour la centralité sud (Grenoble, Echirolles et Eybens).

– La Métro vient de décider de la création d’une foncière commerciale, structure financière spécialisée dans l’acquisition, la rénovation, la commercialisation et la gestion de locaux commerciaux. La puissance publique vient secourir un secteur commercial en souffrance notamment à cause des prix excessifs de location ou d’achat de surfaces commerciales.

Entretien et conservation du patrimoine : avec les violentes diminutions de ses recettes la ville a beaucoup de mal à entretenir au niveau qu’il le faudrait tout son patrimoine. C’est pourquoi la majorité a décidé d’investir dans des opérations qui lui permettraient de faire des économies importantes de fonctionnement à l’avenir. C’est notamment le projet de transférer le CCAS et de nombreux services de la ville dans le bâtiment du Crédit agricole à Malherbe, ce sera effectif en 2021. C’est l’effort exceptionnel sur le patrimoine scolaire qui a été mal entretenu par le passé. En ce qui concerne le patrimoine historique, la rénovation de la Tour Perret est enfin lancée, il faut noter que c’est la municipalité qui a le plus de difficultés financières qui a enfin lancé cette rénovation, reste à trouver l’ensemble des financements, le public sera appelé à participer.

Actions pour le climat : Ce sont les mobilités et les logements qui sont les principaux émetteurs de gaz à effet de serre, nous avons déjà décrit les actions faites dans ces secteurs :

Pour les mobilités, voir cet article de l’ADES et pour  la politique de logement cet autre.

En ce qui concerne notre cadre de vie les actions liées au changement climatique se développent dans de nombreux domaines : aides aux économies d’énergie et d’eau. Les gestionnaires des services publics locaux (GEG, CCIAG, Régie de l’eau, SPL de l’eau), apportent à leurs usagers des informations pour économiser les ressources. GEG et la CCIAG font de gros efforts pour basculer vers les sources d’énergies renouvelables. En 2022, l’approvisionnement en électricité de GEG proviendra à 100% de production d’électricité renouvelable.

Chercher pour l’alimentation à consommer mieux et en jetant moins, c’est l’effort fait dans les cantines pour arriver prochainement à 100% de bio et de local, c’est bon pour la santé et cela pollue moins.

.Végétalisation accrue de la ville avec la participation active des habitants

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