L’A480 dans la campagne électorale

Publié le 21 février 2020
© Alternatives_A480

Le collectif pour des alternatives à la A 480 a demandé à des candidats aux élections municipales dans l’agglomération ce qu’ils pensent de l’élargissement de l’A480 :

« Dans le courrier que nous leur avons envoyé, nous demandions aux candidat.e.s leur position sur la mobilité en général (prolongement de l’A51, nouveau SMMAG, étalement urbain…) et sur l’A480 et ses impacts d’autre part.

Nous leur demandions également de se positionner quant à la mise en place d’un observatoire des impacts de l’A480, qui suivrait et diffuserait les informations relatives au trafic et aux nuisances associées (qualité de l’air, bruit, sécurité, dynamiques périurbaines… »

Quant à notre proposition d’Observatoire public des impacts de l’élargissement de l’A480, qui aurait dû être mis en place il y a de nombreuses années, elle fait l’unanimité : même les promoteurs de l’élargissement l’approuvent ! Nous sommes à la fois étonnés et satisfaits d’un tel engouement pour suivre les impacts du tout-voiture, même si ces derniers sont connus et subis depuis des décennies…

Espérons qu’un tel dispositif élargira la prise de conscience en rendant publiques toutes les données, et qu’il s’accompagnera de mesures courageuses pour réduire le trafic.

Enfin, nous rappelons que le Collectif A480 a demandé à la préfecture de l’Isère il y a presqu’un an (en mars 2019) un ensemble de documents (des rapports et des données) qui n’ont, à ce jour, toujours pas été rendus publiques alors qu’ils sont pourtant fondamentaux pour comprendre et évaluer la qualité des résultats des modélisations de trafic sur lesquelles se base la demande de DUP. Or, selon de nombreuses sources et avis, notamment détaillés dans notre courrier aux candidat.e.s, on peut légitimement craindre que la fluidification provoquera un afflux supplémentaire de trafic, et ceci en dépit des prétendus verrous vantés par les promoteurs du projet. D’après les expériences passées, rapportées notamment par l’Autorité environnementale, ce trafic dit “induit” (qui n’existerait pas si l’infrastructure n’était pas “améliorée”) atteindrait 20 à 30 %, soit, grosso modo, de 20 000 à 35 000 véhicules supplémentaires… par jour.

Si plus de 400 M€ sont investis pour “mieux” faire circuler des voitures, comment espérer convaincre les citoyen.ne.s de laisser leur véhicule au garage, voire de s’en séparer, et de se tourner, comme le réclament tous les candidats, vers les transports en commun et les modes actifs ? »

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