Politique politicienne

Publié le 5 juin 2020

Voilà des mois que la liste « Grenoble en commun » explique qu’elle ne fera pas alliance au 2ème tour avec la liste menée par M. Noblecourt pour des raisons politiques claires : il ne s’agit ni d’une liste de gauche, ni écologiste d’après ses déclarations, sa composition et son positionnement politique. Mais depuis sa défaite cuisante du premier tour se retrouvant en 4ème position, elle découvre que la fusion des listes n’est pas possible et s’en offusque et voudrait en rendre responsable Grenoble en commun. Décidemment les pratiques du vieux monde restent ancrées dans l’ADN politique de certains, les arrangements politiciens de dernière minute pour sauver des postes sont toujours pratiqués.

Il y a au moins un candidat sur la liste GNA qui dit ce qu’il pense réellement, c’est l’ancien adjoint à l’immobilier de M. Destot, ancien collaborateur de Carignon, M. de Longevialle qui rappelle qu’il n’est pas d’accord pour la fusion avec la liste Grenoble en commun au 2ème tour puisqu’il n’est pas de gauche. Et comme dirait Monsieur de la Palice s’il est sur la liste Noblecourt, c’est parce qu’elle n’est pas de gauche. CQFD

Une bonne raison pour ne pas voter pour l’ancien maire corrompu. La dette qu’il a fait exploser n’a jamais pu être diminuée depuis 30 ans. Ce boulet que traine la ville coûte chaque année au moins 10 millions d’euros. Imaginons ce qui aurait pu être fait avec 300 millions d’argent public : entretien poussé du patrimoine immobilier communal, amélioration de l’espace public et son verdissement, lutte contre les pollutions…


Les macronistes à leur bercail de droite : les listes macronistes sont dans leur maison de la droite au 2ème tour des élections municipales à Bordeaux, Strasbourg, Lyon, Clermont-Ferrand, Lons-le-Saunier, Saint-Brieuc, Tours, Aurillac, Le Kremlin-Bicêtre, Menton, Thionville, Vème de Paris, etc…

Et à Grenoble, Mme Chalas a cherché à s’allier avec les colistiers du corrompu, sans lui ce qui aurait fait un peu trop tache.

A plus d’un titre : Mme Chalas avait présenté les premiers membres de son comité de soutien dont le premier dans la liste était un ancien président de l’université Joseph Fourier, ancien président de l’INPG, ancien directeur des enseignements supérieurs. Parmi ses titres, Mme Chalas en a oublié plusieurs, qui sont des titres de dépenses irrégulières d’argent public. Dans le cadre de ces fonctions publiques, il a été mis à l’amende par la Cour de discipline budgétaire et financière CDBF par jugement du 16 décembre 2003, pour des « montages irréguliers », des pièces de dépenses au « caractère fallacieux », des utilisations de l’argent public et de subventions « à des fins étrangères à leur objet » : frais de déplacements, de réceptions, de restaurations, achats d’autoradio, cafetière, téléphone portable, revues, polos, frais de chargé de mission…

Mots-clefs : , ,

Le commentaires sont fermés.