Politique politicienne

Publié le 19 juin 2020

La très macroniste Mme Chalas est une véritable alchimiste des finances publiques, elle transforme le plomb en or. Elle arrive à transformer 120 millions d’investissements en recettes de fonctionnement. Comme députée elle devrait savoir que la loi interdit cet exercice. Pour sauver sa campagne électorale bien mal partie elle propose de trouver 120 millions d’euros tout de suite dans les finances de la Ville et de la Métro pour les distribuer aux commerçants pour payer leur foncier, aux bailleurs pour rendre gratuit les loyers pendant 2 mois, de verser chaque année 15 millions de plus au CCAS (plus 20 % du budget)… Et tout cela serait financé par la suppression d’investissements, ce qui ne rapporterait qu’environ 7 M€ chaque année, puisque l’investissement serait payé sur 25 ans par emprunt. Elle fait marcher la planche à billets. Demain, avec « En Marche » on rase gratis.


Mme Chalas avait déclaré après son élection comme députée : « Le travail de député est un travail à temps plein et dont les heures ne se comptent pas ». Mais depuis des mois, bien avant le confinement, son activité de députée a quasiment disparu car elle s’occupe uniquement de sa campagne municipale à Grenoble, mais reçoit encore son indemnité de députée. Les preuves de cette sous-activité de parlementaire sont là, collectées par une association fort utile à lire ici. Subitement et curieusement début juin, juste avant le 2ème tour des élections municipales, elle se rappelle qu’elle est députée et envoie une lettre à ses administrés grenoblois de la 3ème circonscription, illustrée par sa photo de campagne municipale…  « Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre ! ».  En fait c’est juste pour pousser sa candidature aux municipales avec l’argent de l’Assemblée Nationale… Affaire à suivre…


Voilà encore une histoire de cumul de mandat pour un militant actif de LREM. En effet, M. O. Véran ministre délaisse tellement son mandat de conseiller régional que ses indemnités ont été sévèrement rabotées (une diminution d’environ 10 000 € depuis le mois de janvier 2019). Mais pourquoi donc il ne démissionne t’il pas de ce mandat qu’il ne peut pas remplir correctement ? Le nouveau monde a les mêmes travers que l’ancien.


Il y a parfois des logiques difficiles à suivre. La liste de M. Noblecourt voulait absolument fusionner au deuxième tour avec la liste de « Grenoble en commun » au motif qu’il y aurait des convergences importantes entre les deux listes. Mais alors pourquoi poursuit-elle ses attaques infondées contre la politique menée par la majorité municipale ? Quand on veut s’allier à une autre équipe il faudrait au moins porter un message indiquant la proximité des deux démarches. Ici ce n’est pas le cas ; cette demande de fusion ne cherchait qu’à sauver des postes pour des candidat-es, mais pas pour s’allier autour d’un projet commun.

Mots-clefs : ,

Le commentaires sont fermés.