Politique politicienne

Publié le 28 août 2020

M. Carignon devrait suivre des cours de rattrapage concernant les pouvoirs de police du maire de Grenoble. Il demande au maire qui est officier de police judiciaire d’aller dans les lieux de deals pour réprimer cette économie parallèle qui pourrit la vie de nombreux habitants. « Comme officier de police judiciaire, vous pouvez intervenir pour libérer les habitants du joug de la délinquance » (DL du 22 août). Sauf évidemment que le maire n’a pas cette capacité car l’exercice effectif des prérogatives d’OPJ doit s’exercer sous la direction du procureur de la République. De plus le maire ne dispose pas de prérogatives de direction de la police judiciaire. La loi le cantonne en ce qui concerne la répression directe qu’il peut exercer aux simples troubles de voisinage (L.2114-2 du CGCT) car pour le reste c’est de la compétence du préfet et de la police nationale. D’ailleurs le corrompu le sait fort bien, car lorsqu’il était maire il n’a jamais fait quoi que ce soit contre les trafics illicites dans Grenoble.


C. Ferrari dans L’Observateur du samedi 22 août : « J’ai eu autant de voix de gauche que le candidat écologiste, soutenu par le maire de Grenoble, Eric Piolle ». Il ne sait pas calculer puisque la majorité de gauche écologiste et citoyenne disposait d’un peu moins de 90 élus et que 51 élus se regroupaient dans les deux groupes communistes (12 élus) et une métropole d’avance (39 élus) qui votaient pour Yann Mongaburu. Donc Ferrari n’a eu au maximum que 39 élus plus ou moins de gauche le reste étaient les élus LREM, de droite, pro-Carignon et l’élu du RN. D’ailleurs il savait très bien qu’il était nettement minoritaire dans les 4 groupes de la majorité c’est pour cela qu’il a fait le chantage au blocage si c’était un élu grenoblois qui devenait président de la Métro.

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