Les chiffres de l’évolution des hospitalisations et des mises en réanimation en Isère sont inquiétants car ils dérivent maintenant vite. Les gestes barrières doivent être plus scrupuleusement appliqués sinon de nouvelles mesures coercitives risquent d’être prises pour éviter que notre système de soin soit encore mis sous tension puis en péril avec le risque de devoir décaler des interventions pour des malades hors covid. C’est ce qui est en train de se faire, Grenoble étant considérée comme zone d’alerte renforcée.
On ne peut que regretter que les pouvoirs publics n’aient pas apporté plus d’aide aux services sanitaires et aux collectivités qui doivent prendre en charge les conséquences de la crise sociale qui s’aggrave parallèlement à la crise sanitaire.