Politique politicienne

Publié le 25 septembre 2020
fou

Il y a des élus métropolitains qui ne sont pas contents du tout, ayant l’impression (et même plus) d’être les dindons de la mauvaise farce démocratique qui a permis la réélection du président Ferrari le 17 juillet à la tête de la Métropole. Ce sont notamment les élu-es du groupe MTPS (Métropole territoire de progrès solidaire) c’est à dire les macronistes purs et durs (Thoviste, Chalas…). Ils avaient mouillé la chemise pour permettre l’élection de Ferrari en votant pour lui dès le 1er tour et pensaient qu’ils allaient être payés en retour. Ça a bien failli se faire car dans le groupe de la majorité NMC (ou petites communes) ils avaient trouvé des alliés qui ont agi et continuent d’agir pour que la majorité de gauche et écologiste ne puisse pas survivre. Ces élu-es n’ont qu’à s’en prendre à eux même car en politique on perd toujours son âme lorsqu’on essaye de pactiser avec l’adversaire.

Le sondage sur l’insécurité à Grenoble payé par un avocat grenoblois est une pure manœuvre politicienne. D’abord il est relayé par les médias de manière irrégulière, car il manque des informations obligatoires concernant sa publication. La commission des sondages rappelle que : « la publication des sondages doit obligatoirement s’accompagner de certaines indications dont la liste a été complétée par la loi du 25 avril 2016 » Il manque notamment la mention précisant que tout sondage est affecté d’une marge d’erreur et la mention indiquant le droit de toute personne à consulter la notice prévue par l’article 3 de la loi. La commission veille à ce que cette disposition soit effectivement appliquée.  « Cette règle a une conséquence importante : à défaut des mentions imposées par la loi, la publication d’un sondage est irrégulière ». De plus ce sondage n’apporte aucune information intéressante sur le sentiment d’insécurité à Grenoble qu’on ne peut pas saisir et étudier avec seulement 3 questions bateaux. Le sentiment d’insécurité des Grenoblois est inférieur à ce qu’indique le dernier Baromètre FIDUCIAL de la Sécurité réalisé par ODOXA, en juillet 2020 pour le niveau national, baromètre beaucoup plus détaillé et sérieux où 68 % des français déclarent se sentir en insécurité alors que ce ne sont que 47 % des Grenoblois.

Les résultats des élections législatives partielles dont les premiers tours qui se sont déroulés dimanche 20 septembre ont vu une très faible participation encore plus basse que d’habitude, la seule information intéressante est que tous les candidats « En Marche » disparaissent. C’est un bon thermomètre et cela n’a pas trainé par la démission du n°2 du parti LREM.

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