Politique politicienne

Publié le 27 novembre 2020
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Grace à Médiapart et Libération on apprend que des hauts fonctionnaires, très proches du ministre de l’Education nationale, dans le cadre de leurs fonctions, auraient fait usage de fonds publics et de leur position pour développer un outil au service de leur projet politique, le syndicat « Avenir Lycéen ». Ce syndicat a été créée fin 2018 et piloté depuis la rue de Grenelle pour servir les intérêts du ministère et contrecarrer la mobilisation contre la réforme du bac. Ces informations démontrent que les fondements même de notre démocratie et les valeurs de la République sont atteintes par de véritables barbouzeries au plus haut niveau de l’Etat.


La proposition de loi sur la sécurité globale a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 24 novembre (388 voix pour, 104 contre et 66 abstentions). Il y a tout de même quelques député-es LREM qui ont voté contre mais pas en Isère où les fidèles godillots ont voté ce projet (à part M. Colas-Roy qui s’est abstenu).  Voir l’article ci-après. Le texte sera prochainement examiné par le Sénat. L’article 24, qui voulait limiter la liberté d’information en interdisant de filmer les policiers a été légèrement amendé pour essayer d’éviter une censure du conseil constitutionnel en rajoutant « sans préjudice du droit d’informer ». Les atteintes aux libertés fondamentales se font de plus en plus pressantes. Rappelons que seule l’intervention d’un juge peut limiter nos libertés et non l’administration, ainsi que l’impose l’article 66 de la Constitution : « L’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi. »

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