Une exemple de représentante du monde des affaires macroniques

Publié le 4 décembre 2020

Mme Agnès Pannier-Runacher a été désignée par Macron pour s’occuper du marché des vaccins.

En même temps, comme les lobbyistes n’étaient pas assez nombreux auprès de la macronie, Louis-Charles Viossat, spécialiste du pantouflage, et lobbyiste des grands groupes pharmaceutiques, du Big Pharma, a été nommé par le lobbyiste Macron comme son « Monsieur Vaccin ».

Comme ce « Monsieur Vaccin » de la macronie n’a pas déclaré ses intérêts et son patrimoine, et a bénéficié, en même temps, de la complaisance de la supposée Commission de déontologie de la fonction publique, regardons les intérêts de « Madame Vaccin » Madame Agnès Pannier-Runacher.

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance (alias Le Maire), est la ministre porte-parole des patrons et des banquiers.

Vous savez, c’est cette ministre qui annonce le 10 mars 2020 que le confinement « c’est le moment d’investir en Bourse », en bonne spécialiste de la spéculation.

Comme les marchés de vaccins portent sur des milliards, Macron, qui y a touché chez Rothschild, l’a chargé de passer les marchés des vaccins à la place d’Olivier Véran, ce modeste ministre de la santé qui ne doit pas suffisamment connaître comment en macronie on s’arrange sur des marchés de plusieurs milliards. Comme c’est elle qui a mis en place, dans ses fonctions publiques, le système de sabotage des hôpitaux publics par la tarification à l’acte, elle a une bonne connaissance des finances de santé.

En même temps, c’est normal qu’elle s’occupe des vaccins, puisqu’elle ne connait rien en vaccins, et puisque c’est elle qui a déjà été chargée de s’occuper des masques, et elle s’y connait en masques.

Etant doté d’hyperlaxie (souplesse extrême des articulations) elle est capable de toutes les contorsions.

Mme Agnès Pannier-Runacher est la promotrice des lois renforçant le secret des affaires, et nous comprenons pourquoi grâce à son dossier sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique HATVP.

Elle a été administratrice du groupe Bourbon, une société de services aux plate-formes pétrolières, spécialiste de l’offshore (sic), qui est mise en examen en tant que personne morale pour corruption, pendant qu’elle participait activement à la campagne électorale de Macron, jusqu’à ce qu’elle rentre au gouvernement en 2018. La société parapétrolière Bourbon a, en même temps, été placée en redressement judiciaire, avec un trou de…. 3,7 milliards d’euros.

Mme Agnès Pannier-Runacher possède déjà 3 500 000 euros de patrimoine dont, comme chacun d’entre nous, 8 comptes d’instruments financiers, et, en même temps, 20 comptes bancaires.

Elle avait des rémunérations de 39 600 euros par mois dans les organes dirigeants de plusieurs sociétés, en même temps, dont Bourbon (actionnaire et administratrice), Compagnie des Alpes, Elis (actionnaire et administratrice), McQuarie Autoroutes, AREA, APRR, Financière Eiffarie (Eiffage autoroutes), Fondation Crédit Agricole, SAS Cryptolog, Observatoire de l’immatériel etc…

Mme Agnès Pannier-Runacher (APR et non APRR) est donc intéressée par le protocole passé entre Macron et les sociétés autoroutières en 2015 et par les avenants prolongeant la concession à AREA dont le passage à 2 fois 3 voies de l’A480 dans Grenoble.

Elle était administratrice de l’AFP en 2016 et début 2017, tient, c’était en même temps pendant la campagne électorale des élections présidentielles de Macron.

Son mari est (prenez votre souffle avec la langue entre les dents et le masque pour éviter les postillons) « Chief operating officer Business Unit Global Energy Management » chez « ENGIE Management Company », en réalité la filiale du groupe ENGIE qui abrite la plupart de ses plus hauts dirigeants (ou dit plus simplement la caisse des patrons de ENGIE) :

  • ENGIE c’est GRT Gaz qui a embauché en 2019 M. Destot comme administrateur au service d’ENGIE ex Lyonnaise des eaux[1]
  • ENGIE c’est Tractebel (nucléaire belge) qui a renfloué Corys (société démembrement du CEA Grenoble) en 1989.
  • ENGIE c’est le principal actionnaire privé de Gaz et électricité de Grenoble GEG.

Pour s’y repérer dans les différents alias pris par ce groupe du fait de l’abandon des dénominations touchées par les affaires de corruption, La Lyonnaise des eaux devenue Suez Lyonnaise des Eaux en 1997 devenue Suez en 2001 devenue GDF Suez et Suez Environnement en 2008 devenue ENGIE en 2015 qui vend ses parts de Suez à Véolia en 2020.

Par les privatisations des services publics, le transport du gaz naturel est assuré par ENGIE GRT Gaz, tandis que ENGIE GrDF en assure la distribution à 9 495 communes, et autant de maires alimentés.

 [1] Nous avons perdu en appel devant la cour administrative d’appel de Lyon notre recours en annulation de la décision, en 2000, du maire de l’époque, M. Destot, de faire payer aux Grenoblois 82 MF (soit 12,5 M€) à Suez Lyonnaise des Eaux pour que cette société, dont les dirigeants étaient des corrupteurs de Carignon et ses complices (20 MF d’avantages personnels par pots de vin au corrompu, soit 3 M€), quitte la concession des services publics de l’eau et de l’assainissement obtenue illégalement et par corruption en 1989 pour 25 ans, et maintenue illégalement par M. Destot de 1996 à 1999.


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