Michèle Rubirola a démissionné de son poste de maire, seule une femme pouvait oser cet acte de courage en politique …

Publié le 18 décembre 2020

A France Inter, l’éditorialiste Thomas Legrand a fait une belle chronique concernant cette démission. Cette démission du poste de maire pour être 1ère adjointe a fait parler beaucoup de politiques, tous ceux interrogés surtout à droite, ont hurlé à la trahison. C’est sûr eux, aucun risque qu’ils ne s’expriment autrement, même mis en examen pour différentes raisons, certains ne se retirent pas de leurs fonctions. Ne devraient-ils pas le faire immédiatement lorsqu’il s’agit de corruption et d’utilisation frauduleuse d’argent public. La plupart, attendent que les jugements qui trainent en longueur aient prouvé leurs malversations. Quelques microtrottoirs réalisés par des radios ont montré que les réactions des femmes en général étaient un salut au courage de cette femme qui reconnaît ne pas pouvoir assumer cette fonction et dit préférer se consacrer à deux sujets fondamentaux de ce mandat, la protection de l’environnement, et rester à la présidence des hôpitaux de Marseille. Mais elle reste dans l’équipe et que comme dit : » je vais me consacrer à ces deux sujets essentiels pour Marseille ».

Mais les hommes désapprouvent, normal, pour eux, même en démontrant une totale incompétence, ils disent « j’y suis j’y reste » ! Le grand truc c’est aussi de dire « horreur c’est un socialiste qui prend sa place » ! Mais il faut faire confiance à cette équipe, un peu arc-en-ciel, de ne pas laisser faire sans rien dire « tout pouvoir au maire« . On a vu nombre de socialistes évoluer vers des convictions plus environnementalistes par exemple. Donc espérons pour eux qu’ils réussiront à redresser cette ville qui est au « bord du gouffre » comme le dit Thomas Legrand.

Pour Michèle Rubirola, qu’elle soit chaleureusement remerciée d’avoir eu ce courage d’humilité et de lucidité de dire « Marseille a besoin d’une équipe forte, courageuse, solidaire et démocratique, je serai là, mais pas en première ligne, car je ne peux pas« . On aimerait tant, que certains aient ce grand courage.

L’éditorial de Thomas Legrand du 16 décembre 2020 : « La démission de Michèle Rubirola : un acte rare, à rebours de la voracité politique habituelle »

En hommage, à Michèle Rubirola, offrons lui la magnifique chanson d’Anne Sylvestre qui vient de nous quitter, et qui a enchanté notre jeunesse, les temps si doux avec nos enfants, mais aussi tellement défenseure de la cause des femmes :« J’aime les gens qui doutent »…

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