Politique politicienne

Publié le 21 mai 2021
fou

Lors du Conseil municipal du 17 mai, Mme Chalas (En marche) a proposé un vœu à son copain politique M. Laval président du SMMAG : « Pour que Grenoble devienne une ville connectée et accessible. » Mme Chalas déclare : « Ce sujet ne peut être l’objet de pérégrinations politiques et d’expérimentations foireuses qui ne visent que le buzz médiatique et la démagogie électorale… » et propose notamment : « Pour les voitures extérieures à la Métropole : la création de parkings relais multiservices (crèches, écoles, maison France Service, magasins…)… ». Donc elle propose des écoles dans les parkings relais !!! C’est plutôt une expérimentation foireuse, n’est-il pas ?


Alain Carignon est décidément un homme étrange avec quelques pertes de mémoire ! Durant le dernier conseil municipal il a vanté ses mérites durant ses mandats écourtés de maire de Grenoble. Il est maintenant converti à l’écologie, enfin…dans ses discours, « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ».  Voilà quelqu’un qui sait prendre le vent.  Il ne faut plus bétonner la ville, mais planter des arbres et arrêter de construire des logements et créer des quartiers qui soient verdoyants. Certes ! Il est donc arrivé à, « faites ce que je dis mais surtout pas ce que j’ai fait ». Pour mémoire, quelques exploits d’Alain Carignon : le quartier d’affaires d’Europole n’est-il pas l’exemplarité de quartier verdoyant ?  N’est-ce pas cet ancien maire, qui imaginait un modèle comme le quartier de la Part Dieu à Lyon ?   Qui a voulu supprimer la Maison des Associations et la piscine Jean Bron pour la transformer en immeuble de luxe avec une piscine privée ? C’est ce projet qui a entrainé l’un des formidables combats de la fin des années Carignon, SOS piscine Jean Bron, initié par notre ami Michel Gilbert, auquel s’est ajouté l’association Eau Secours pour le retour en régie de l’Eau à Grenoble privatisée par le maire Carignon. Une autre forme de perte de mémoire, la place Lavalette qui s’appelle maintenant Esplanade François Mitterrand. Bizarre cet oubli et quelle ingratitude envers le rusé Mitterrand qui lui susurrait à l’oreille lorsqu’il était ministre, « qu’il avait ses chances d’être un jour président de la République française » !

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