Politique politicienne

Publié le 24 septembre 2021
fou

Voilà une confirmation qu’O. Noblecourt ne pouvait pas supporter d’être dans l’opposition. C’est un éternel démissionnaire. En juin 2017 il avait déjà démissionné du conseil municipal de Grenoble après de longues absences. Il avait aussi quitté le PS pour travailler avec Macron en tant que délégué interministériel. Après une campagne électorale ratée en 2020 (il a failli ne pas être au 2ème tour alors qu’il pensait pouvoir devenir maire), il s’était installé dans une opposition bruyante mais inefficace, se positionnant comme si la campagne électorale se poursuivait et se donnant l’illusion d’être un recours en 2026. Maintenant il a décidé de démissionner de son mandat de conseiller municipal et par conséquent de son mandat de conseiller communautaire, laissant les lambeaux de sa liste sur le bord du chemin.


Depuis le début de mandat, il y a eu de nombreuses modifications concernant les groupes politiques présents à la mairie de Grenoble. Actuellement il y a un groupe majoritaire de 45 élu-es et 4 groupes d’opposition représentants 13 élu-es et une élue hors groupe. Dans la majorité, un élu a quitté le groupe « Grenoble en commun », et vient d’être rejoint par le deuxième de la liste macroniste menée par E. Chalas. Le groupe de Noblecourt a vu ses trois premiers de la liste disparaitre (avec le prochain départ de la tête de liste) La liste de l’ancien maire corrompu a vu de profondes transformations. A Carignon a obligé certains de ses colistiers et colistières à démissionner pour laisser la place à des apparatchik bien à droite qui lui sont dévoués et une élue de sa liste a fait sécession. Il n’a plus que 6 personnes dans son groupe. Le groupe macroniste, perdant le second de liste n’a plus que deux élues. La députée E. Chalas se trouve donc très isolée et aborde dans les plus mauvaises conditions politiques la campagne des législatives pour sa réélection ».

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