Après deux semaines, la COP 26 s’est achevée le 13 novembre sur un accord qui ne règle pas le fond de la question.
Il y a une contradiction qui saute aux yeux, ce sont les déclarations unanimes à vouloir rester dans la trajectoire de l’augmentation de seulement 1,5 °C de la température, alors que la déclaration finale nous emmène dans un scénario de plus 2,7 °C à la fin du siècle, ce qui serait une catastrophe.
Le gouvernement français n’a pas brillé par son activité. Sa volonté de voir le nucléaire poussé par l’Union Européenne, a empêché l’Europe d’avoir un rôle moteur lors de cette réunion internationale.
Les aides aux pays les plus pauvres par le mécanisme de solidarité financière et de justice climatique, n’ont pas été adoptées. Aucun calendrier pour la sortie des énergies fossiles n’a été arrêté et le refus de la Chine et l’Inde de s’engager dans une sortie du charbon, n’augure rien de bon.
Maintenant il faut poursuivre les actions et propositions pour décarboner le plus vite possible notre société à tous les niveaux, local, régional, national et européen.
Les prochaines élections présidentielles et législatives, doivent être un moment de mobilisation pour le climat et la justice sociale, car il y a une corrélation entre niveau de vie et émission des gaz à effet de serre.
Localement les communes et la métropole se doivent de donner l’exemple, en accentuant leurs politiques pour décarboner le plus vite possible notre métropole et en demandant à l’Etat une aide massive. « Grenoble capitale verte européenne 2022 » est l’occasion d’amplifier la mobilisation.
Pour lire l’accord final, en anglais voir ici.
Mots-clefs : climat, international