Indemnités et revenus des maires des grandes villes de l’Isère

Publié le 21 janvier 2022

La HATVP (Haute autorité pour la transparence de la vie publique) reçoit en début et fin de mandat les déclarations d’intérêt des parlementaires, des ministres et de certains élus locaux (maires de grandes villes, présidents d’intercommunalité, élus départementaux, régionaux et adjoints de la ville de Grenoble). Dans ces déclarations figurent notamment les indemnités de mandat (en brut ou en net) et les éventuels revenus professionnels ou autres (en brut ou en net). Comme la plupart des nouveaux mandats ont débuté mi 2020, pour avoir une estimation sur une année entière, nous avons repris les déclarations des indemnités pour l’année 2019.

Il y a parfois une difficulté pour faire des comparaisons précises car la loi ne dit pas si l’élu doit déclarer le net ou le brut pour ses indemnités et revenus divers.

En 2019, c’était le maire de Bourgoin Jallieu, V. Chriqui, qui avait les revenus les plus élevés puisqu’il dépassait les 11 000 € nets par mois, en cumulant activité professionnelle (administrateur civil) et plusieurs mandats locaux.

Il était suivi par Christophe Ferrari maire du Pont de Claix qui avec son activité de professeur d’université, de maire et de président de la Métro, atteignait environ 10 000 €/mois.

Ensuite on trouvait Julien Pola ; maire de Voiron qui atteignait 7500 € par mois ; puis Thierry Kovacs, maire de Vienne avec environ 7100 €/mois ; David Queiros, maire de Saint Martin d’Hères avec un peu plus de 6000 € par mois.

Ensuite on descend fortement dans l’échelle des rémunérations avec Renzo Sulli, maire d’Echirolles, avec 3700 €/mois et en dernière position Eric Piolle, maire de Grenoble avec 3500 €/mois, étant le seul avec un mandat d’exécutif unique (maire et simple conseiller communautaire). Il faut rappeler aux élu-es qu’ils ne sont jamais obligés de voter des indemnités maximales, surtout quand il y a cumul de mandats et cumul avec d’autres revenus. L’argent public est rare, il faut l’utiliser au mieux et d’importantes indemnités ne sont pas toujours justifiées, sauf à rechercher un enrichissement en cours de mandat. A Grenoble la nouvelle équipe municipale a décidé de limiter les indemnités qui sont à des niveaux relativement bas, au vu du temps passé par les élu-es pour assumer cette fonction dans une grande ville.

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