L’éclairage public est un service public administratif obligatoire géré pour l’instant par la commune mais qui pourrait un jour devenir métropolitain.
Grâce à l’action de l’ADES (recours de Raymond Avrillier), c’est le budget de la ville qui paye la consommation électrique de ce service, alors que pendant de nombreuses années, par la volonté de l’ancien maire corrompu ce sont les usagers grenoblois à travers GEG qui payaient dans leurs factures d’électricité l’éclairage public. C’était le temps des impôts cachés par A. Carignon.
Le marché CREM (Conception, Réalisation, Exploitation, Maintenance) que la ville a passé avec le groupement Citeos, a démarré le 1er septembre 2015 et doit durer 8 ans jusqu’au 31 août 2023. Le budget annexe Régie Lumière retrace l’ensemble des dépenses effectuées dans le cadre de ce contrat.
Le contrat prévoyait une baisse de 50 % de la consommation d’énergie électrique grâce à la rénovation de 84 % du patrimoine municipal, l’implantation d’ampoules très économes et une diminution très importante de la pollution lumineuse.
Au bout de 6 ans, le bilan est positif, avec plus de 9 M€ d’investissements cumulés, la baisse de la consommation atteint 45 %, soit presque 3 M€ d’économie d’énergie cumulée. Le confort pour la ville et les habitants se traduit par 85% de pannes en moins, le nombre de demandes d’usagers est en diminution de 75%. L’intensité de tous les luminaires baisse durant la nuit et la pollution lumineuse est fortement diminuée.
Comme le contrat se termine l’été 2023, il nous paraîtrait important que la ville réfléchisse dès maintenant à la stratégie à opérer pour préparer l’avenir notamment si la Régie Lumière peut internaliser une grande partie de la gestion de ce service public obligatoire et important pour la qualité de vie dans la ville. Le travail effectué à Grenoble peut aider la métropole à mettre en place un plan lumière ambitieux qui permettra de diminuer l’empreinte écologique de ce service public sur l’ensemble de la métropole.
Voir le bilan établi par la ville.
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