Politique politicienne

Publié le 3 juin 2022
fou

Clémenceau disait : « Quand on veut enterrer un problème, on crée une commission ». C’est exactement ce que fait Jupiter Macron à propos de la crise de l’hôpital juste avant les élections législatives pour faire croire qu’il s’intéresse au problème alors que durant 5 ans il a continué, avec son Ministre de la santé Oliver Véran, à fermer des lits à l’hôpital, vaisseau amiral de notre service public de santé. Et comme le rappelle un porte-parole du Collectif inter-urgences, les rapports du Sénat et de l’Assemblée nationale ont déjà décrit la situation dans les hôpitaux. Il ne voit pas de solutions pour rouvrir les urgences d’ici l’été et le collectif dénonce l’insuffisance des capacités dans l’hôpital public, depuis trois ans, avant même le covid. Il a des mots très durs : « Il y a trois ans, on annonçait qu’on allait droit vers un effondrement. On est maintenant dans l’effondrement… Il faut arrêter cette course aux économies…, il faut stopper les fermetures de lits, les fusions avec des projets d’hôpitaux immenses qui seront des usines du soin. Il faut une refonte complète du système de santé. Il faut repenser la santé pour les besoins de la population et pas pour la nécessité économique de notre pays. » 


L’ancien maire corrompu, A. Carignon continue à faire de la mauvaise communication. Il s’agite pour demander au maire de Grenoble de consulter le conseil municipal ou les présidents des groupes politiques présents avant de décider de faire appel de l’ordonnance du juge des référés de Grenoble qui a suspendu une phrase du règlement des piscines. Or le maire a reçu le 3 juillet 2020 une délégation du Conseil municipal qui l’autorise « à intenter au nom de la commune les actions en justice ou de défendre la commune dans les actions intentées contre elle, devant toute juridiction en première instance, en appel ou en cassation, en référé ou au fond. » A. Carignon devrait plutôt se poser la question du maintien du référé suspension de sa collègue Mme Boer contre la délibération adoptant le règlement des piscines, qui vient de subir un refus du tribunal (non lieu à statuer) car il demandait une suspension d’un acte déjà suspendu ! C’est vraiment de la politique politicienne.

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