Alors que le SMMAG manque cruellement de recettes pour développer les transports en commun dans l’agglomération, on apprend par le journal du bâtiment et des TP, « mesinfos » qu’il se serait engagé à apporter 1 million d’euros pour boucler le budget de la phase d’étude sur la nouvelle voie ferrée allant de Lyon jusqu’à l’entrée du tunnel sous les Alpes et le contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise (coût total 220 M€ de frais d’études subventionnés par l’Europe).
Cela ne concerne en rien le territoire sur lequel agit le SMMAG et surtout cela n’a pas été débattu dans son conseil d’administration.
La gestion du SMMAG manque cruellement de transparence. D’ailleurs son président, également vice-président chargé de l’espace public, de la voirie de Grenoble Alpes Métropole travaille dans une grande opacité vis-à-vis des communes. Le service voirie et espaces publics, contrairement à d’autres services de la métropole n’a pas de schéma directeur décrivant par exemple sur les 10 ans à venir l’ensemble des actions qui seront menées.
Mesinfos donne les précisions sur les généreux donateurs pour financer ces études qui seront subventionnées à hauteur de 90 M€ par l’Europe si la France apporte les 130 M€ qui manquent, l’Etat s’est engagé pour 85 M€ et les collectivités locales pour 45 M€ après de difficiles négociations entre la Région et l’Etat.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes apportera 33 millions d’euros, la Métropole de Lyon, 5 millions d’euros, le Département de la Savoie, 3 millions d’euros, le Département du Rhône, 1,5 million d’euros, le Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise, 1 million, le Grand Annecy, 1 million d’euros, Grand Chambéry, 500 000 euros et Grand Lac, 300 000 euros.
A noter que la région ne s’était engagée que pour 13 M€, l’apport de 20 M€ supplémentaires a été décidé sous condition que dans le contrat de plan Etat-Région, l’Etat finance l’amélioration des mobilités du quotidien notamment sur les petites lignes ferroviaires.
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