Marianne titre le 4 mars 2024 : « Gabriel Attal accusé d’être intervenu pour favoriser une enseignante… sœur d’une députée Renaissance. » en relayant un communiqué du 29 février de l’ensemble des syndicats des enseignants de l’Isère. À Grenoble, un professeur d’espagnol a reçu l’ordre d’échanger une de ses classes avec une collègue, « sans aucune justification ». Cette dernière est la sœur d’une députée Renaissance proche de Gabriel Attal. Les syndicats enseignants dénoncent une décision qui ne serait pas passée par les services du rectorat mais viendrait directement du ministère de l’Éducation nationale, au moment où l’actuel Premier ministre était encore en poste. Une affaire de « népotisme » auquel le nom de Gabriel Attal serait mêlé au sein de l’académie de Grenoble ? C’est ce qu’ont dénoncé l’ensemble des syndicats enseignants de l’Isère – CGT, CFDT, SUD, UNSA etc. à l’exception du SNES – réunis en intersyndicale, dans un communiqué publié jeudi 29 février. Le Rectorat nie avoir favorisé cette enseignante.
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