Le chauffage urbain grenoblois est l’un des principaux moyens, le plus efficace pour diminuer nos gaz à effet de serre émis par le chauffage des immeubles. Le service public de chauffage urbain est très peu émetteur de CO2 car il utilise en grande majorité des combustibles à base de biomasse et d’incinération des ordures ménagères qui est un combustible qui n’a pas vu son coût déraper lors de l’inflation sur les énergies fossiles. Le chauffage urbain est très compétitif comparativement au gaz, mais il faut se trouver près du réseau pour obtenir un branchement.
La chaufferie de la Poterne utilisait encore un peu de charbon et pour s’en passer des modifications nécessaires et importantes sont nécessaires dans cette chaufferie et aussi utiliser le bois déchet comme nouveau combustible.
En 2022 la métropole décidait d’étudier la modernisation de cette chaufferie afin de substituer le combustible actuel de la chaudière principale (30% charbon, 65% bois, 5% farines animales) par 100% de bois déchet et ainsi sortir de l’énergie fossile. Cette substitution permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre du chauffage urbain avec environ 30 000 tonnes de CO2 évitées par an. De plus, par un traitement modernisé et plus complet des fumées, ce projet permettra de réduire environ d’un tiers, les émissions de NOx de la chaufferie, de répondre à une valeur limite d’émission réduite de poussières et contribuera ainsi à l’atteinte des objectifs du Plan de Protection de l’Atmosphère. (PPA)
Il est important de noter que le faible coût du combustible bois déchet réduira significativement les coûts d’exploitation de la chaufferie.
Les évolutions du coût d’investissement, du montant potentiel de subventions et du coût d’exploitation futur, permettent de prévoir la réalisation du projet à coût constant pour les usagers du réseau de chauffage urbain.
La mise en service de la chaufferie modernisée est prévue pour le début de la saison de chauffe 2027-2028 Lors du conseil métropolitain du 31 mai 2024 une délibération décide de valider l’Avant-Projet Définitif (APD) et le coût prévisionnel des travaux sur lequel s’engage le maitre d’œuvre. Le coût total du projet atteint 60,3 M€, mais grâce à une importante subvention du Fonds chaleur, le coût net serait de 40,4 M€.
Mots-clefs : Cie de chauffage, développement durable, Energie