
Le 23 janvier, l’Observatoire des inégalités propose une analyse sur les niveaux d’ultra-richesse. Au sein de la population des plus aisés, les inégalités sont très importantes. Les 10 % les plus riches gagnent au moins 3 400 euros de revenus par mois après impôts. Avec 7 500 euros, c’est le 1 % le plus riche et le 0,1 % du sommet de l’échelle dépasse 20 000 euros.
L’Observatoire des inégalités fixe le seuil de richesse au double du niveau de vie médian (3 860 euros par mois pour une personne seule en 2021, après impôts). Mais au-dessus de ce seuil, les écarts de revenus sont énormes. Au sein du club des riches, on peut distinguer les catégories « super-riches » et « ultra-riches », que l’on pourrait situer respectivement au niveau des 1 % et 0,1 % les plus aisés. Après impôts, 10 % des Français ont un revenu après impôt supérieur à 3 435 euros par mois selon l’Insee (donnée 2021). On entre au sein du 1 % le plus favorisé à partir de 7 512 euros par mois et dans le top du 0,1 % (le millième le plus riche) avec plus de 19 514 euros. Pour le sommet du sommet, le 0,01 % (une personne sur 10 000), c’est au minimum 70 879 euros par mois, toujours après impôts et pour une personne seule.
Selon le niveau de ces hauts revenus, les modes de vie sont très différents. Avec 4 000 euros par mois après impôts, un célibataire mène déjà un train de vie hors du commun. Il peut mettre de l’argent de côté, acheter un logement, s’offrir une voiture neuve et partir en vacances. Il ne vit pas dans le luxe extrême. Mais, avec 20 000 euros par mois, ce n’est pas la même chose. Le revenu sert à la fois à maintenir un standing de vie luxueux et à accumuler un patrimoine diversifié (immobilier, bateaux, entreprises, œuvres d’art, etc.). À ce niveau, les dépenses dédiées à la consommation courante, alimentation, énergie, comptent très peu, bien moins que les stratégies d’épargne et de placements pour faire fructifier son capital et en faire bénéficier d’éventuels héritier.es. .
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