
Un arrêté du ministère de la Culture précise : « Au point de vue de l’histoire et de l’art, la conservation de l’Hôtel de Ville représente un intérêt public, dans la mesure où cette œuvre majeure de l’architecte Maurice Novarina, en collaboration avec Jean Prouvé et Joseph-André Motte, constitue un exemple remarquable d’œuvre d’art totale pour l’architecture édilitaire du milieu du XXe siècle, dans sa structure architecturale, particulièrement lisible dès la trémie centrale et dans les espaces d’accueil du rez-de-chaussée surélevé encore préservés. »
Ce classement concerne :
- Les façades, les toitures, les marches et les galeries périphériques extérieures
- Le rez-de-chaussée supérieur à l’exception de la salle du conseil municipal (celle-ci n’ayant pas été refaite à l’identique pour des raisons pratiques et d’évolutions technologiques)
- Les galeries périphériques des halls honneur et d’accueil des publics
- Le grand escalier du hall d’honneur
La Ville a été félicitée pour son approche globale de la restauration du patrimoine, comme la tour Perret, la rénovation du parc Paul Mistral, les sculptures urbaines, le label Ville d’Art et d’Histoire, etc. Ce classement permettra notamment à la Ville d’obtenir des subventions pour rénover le bâtiment.
Suite à une décision de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture, rattachée au ministère de la Culture, plusieurs parties de l’Hôtel de Ville de Grenoble sont désormais classées au titre des Monuments Historiques.
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