Le Tribunal administratif de Toulouse annule ce jeudi 27 février l’autorisation environnementale du chantier de l’autoroute A69, autorisation délivrée par la Préfecture. Il suit l’avis de la rapporteuse publique qui a requis l’annulation en raison de « l’absence de raison impérative d’intérêt public majeur ».
Enfin la justice administrative prend la mesure des torsions, raccourcis et faux-semblants avancés par les aménageurs, avalisés par les Préfectures pour justifier à tout prix bétonnages et bitumages attentant gravement au monde agricole, à la ruralité et à notre territoire, à l’opposé des engagements formels de la France.
La justice tranchera à son tour pour le projet RD1075 dans le Trièves.
Les raisonnements sont, les mêmes. Les arguments sont manipulés, biaisés ; la propagande joue à plein pour justifier un aménagement lourd et archaïque. Comment 10 créneaux de dépassement à 3 voies, la vitesse poussée à 90 km/h, le trafic camions en forte hausse peuvent-ils apporter plus de sécurité et de confort aux habitants du Trièves et faire d’une route soi-disant anxiogène (dixit le Département de l’Isère) une route plus sûre ! Très peu de propositions pour les cyclistes. Rien pour les piétons. Pas d’aménagement d’aires de repos. Un autre projet d’aménagement aurait pu voir le jour mais il aurait fallu afficher clairement ses objectifs et ça s’est compliqué. Tout aussi compliqué que pour un politique de savoir faire preuve d’écoute, de transparence et de vérité.
La justice administrative de Toulouse nous donne un ballon d’espoir et peut-être les élus toujours silencieux réagiront-ils à ce message venu d’Occitanie pour faire entendre plus distinctement leur voix. Nous attendons de leur part réactions et commentaires, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition.
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Mots-clefs : Déplacements, justice administrative, Mobilisations, projets
