Laurence Ruffin a la responsabilité de mener la liste de gauche et écologiste à l’élection municipale à Grenoble

Publié le 26 septembre 2025

Le 21 septembre 2025 les différents mouvements de gauche et écologistes grenoblois : Les Ecologistes, le PCF, l’ADES, le Réseau Citoyen de Grenoble, L’Après, Génération.s et le Parti Animaliste, ont appelé leurs adhérents à voter pour la tête de liste de la gauche et des écologistes à l’élection municipale du 15 et 22 mars 2026.

Une première femme pourrait devenir maire de Grenoble, ce qui serait une décision historique.

Ce vote avait été accepté par l’ensemble des quatre candidates et candidat à la tête de liste, mais seules deux femmes sont restées en lice : Laurence Ruffin et Lucille Lheureux.

Une très forte participation des adhérents a départagé les deux candidates qui s’étaient déclarées pour concourir à la désignation de la tête de liste. Laurence Ruffin a obtenu un score très large, dépassant de beaucoup la moitié des inscrits de ces 7 mouvements de gauche et écologiste, elle est donc choisie et légitimée comme tête de liste.

Pour mieux la connaitre : Le blog de Laurence Ruffin

Il s’agit maintenant d’élargir encore cette liste à l’ensemble des forces de gauche soit LFI et le Parti Socialiste pour permettre de maintenir en minorité une droite portée par un ancien maire corrompu, ainsi que divers macronistes.

Du côté des Insoumis, localement, ils préfèrent, pour l’instant, faire une liste seulement LFI. Le PS sera le bienvenu s’il y a un accord sur les idées de fond d’un projet collectif.

Le regroupement politique autour de Laurence Ruffin a élaboré de nombreuses propositions programmatiques très concrètes, qui répondent à l’exigence de rénover l’action municipale, notamment en étant davantage à l’écoute des habitants et encore plus solidaires pour que Grenoble soit une ville pour toutes et tous.

Il est essentiel que la gauche et les écologistes se rassemblent. Nous avons l’impérieuse nécessité de combattre le « trumpisme » et ses fake-news développé par les candidat.es de droite mais aussi les restes du macronisme et l’extrême droite qui veulent détricoter les politiques publiques de solidarité et de protection de l’environnement et mettre à mal les services publics locaux.

Voici des extraits du document de Laurence Ruffin de présentation de sa candidature devant les adhérents des 7 mouvements le mardi 16 septembre 2025 :

« J’ai démontré, comme dirigeante d’une entreprise coopérative, que les valeurs que je porte, mises au service d’un collectif, permettent de concilier robustesse, épanouissement et justice. J’ai cultivé la transparence, le débat contradictoire, j’ai pris soin du collectif. Nous partageons ce que nous gagnons de manière équitable…

Oui, je ne viens pas du monde politique, j’ai toujours agi, dans les coopératives, dans les réseaux citoyens, dans la société civile. Ma politisation s’est construite au cœur d’engagements concrets. Vice-Présidente du mouvement coopératif, j’ai vécu des batailles dans les usines, aux côtés des ouvriers et des syndicats, chez Ecopla ou récemment Duralex. J’ai accompagné des acteurs de la santé, de la culture ou de l’écologie pratique, comme Terre Vivante. Dans les SCOP, j’anime un collectif d’élus et je promeus un modèle de société inclusive, égalitaire, sobre, à l’Assemblée nationale, au CESE… J’ai écrit plusieurs ouvrages, notamment avec Benoit Hamon, Eloi Laurent, Dominique Méda, sur la citoyenneté économique, le travail, la Démocratie en action et le Matrimoine.

Aujourd’hui, je fais un pas de plus, parce que je pense profondément que la politique peut être un levier de transformation. Et la ville est pour moi le bon niveau pour agir. Là où les décisions politiques deviennent concrètes. Là où l’on peut faire avec les habitant·es, où l’on peut protéger, transformer la vie quotidienne et ouvrir de nouveaux horizons de progrès social. Et je pense pouvoir y contribuer, comme candidate et comme maire : femme de terrain, portée par l’écologie politique, attachée au « bien faire » et au résultat, proche des gens, prenant soin du collectif et incarnant un projet nouveau de l’écologie du quotidien. Cela me permettra de porter une vision pour la ville, de la représenter, d’animer le conseil municipal, de conduire l’administration communale, de travailler en équipe et d’en rendre compte aux habitant.es.

Oui, je veux porter un changement de méthode, un projet de coopération municipale, la démocratie du faire. Coopérer, c’est donner du pouvoir d’agir aux citoyens, agents, élu(e)s, associations, acteurs du quotidien.

De la coopération et de la transversalité au sein de l’administration pour réenchanter la fonction des agents qui, au quotidien, font tourner nos services publics. Créer avec les communes voisines un projet politique pour le territoire que nous porterons ensemble pour la Métropole. La coopération est un projet politique. Un nouvel imaginaire, un contre-récit puissant au mythe de la compétition. Elle garantit le renouveau démocratique. Je porte par exemple la mise en place de votes pour tous les habitants grenoblois, de toutes nationalités, de plus de 16 ans. Je veux ouvrir la voie à une parité sociale, pour que les assemblées locales ressemblent à notre ville, en s’inspirant de la démarche du Parti Travailliste Belge. La coopération permet, en période d’austérité financière, et face à des besoins croissants, d’imaginer des moyens d’actions nouveaux. Impliquer les habitant.e.s dans la gestion de leurs quartiers. Créer un fond participatif pour que l’épargne soit au bénéfice du territoire. Développer des régies de quartier ou des SCIC qui associent collectivités, usagers, citoyens, bailleurs et entreprises pour faire vivre les projets locaux. 

Oui, Grenoble doit protéger et améliorer le quotidien

Notre Ville doit continuer à être protectrice et solidaire. Garantir les conditions d’une vie digne et oser investir :  logement, mobilités, alimentation. Transformer nos services publics, pour qu’ils soient toujours en mesure d’offrir une réponse solide aux inégalités, mais aussi par son action contribuer à leur réduction avec une attention particulière aux Quartiers Populaires. Renforcer l’éducation, la santé, la culture, le sport, prendre soin de la jeunesse, des aînés, permettre à chaque enfant de partir en vacances.  Et répondre au besoin de sécurité, par la prévention, la proximité, sans jamais renier nos libertés. Nous devons faire de Grenoble une ville qui protège sans se refermer sur elle-même. 

Oui, une planification écologique pour transformer la ville est nécessaire. La rareté, le réchauffement climatique nous forcent à nous adapter, à bifurquer. Nous devons végétaliser massivement, faciliter l’accès à l’eau. Rendre l’Isère baignable.  Nous devons améliorer les conditions de vie des animaux et en faire un enjeu transversal de nos politiques publiques. 

Nous devons penser le développement de filières et une économie locale, circulaire, utile : réparer plutôt que jeter, produire ici et créer des emplois, lutter contre la financiarisation. Prioriser le partage, l’usage et la sobriété, plutôt que l’individualité et la propriété. Repenser l’espace urbain pour favoriser les rencontres. Créer des lieux couverts publics avec des bancs, des tables, des jeux, pour que les grenoblois.es s’y retrouvent. Mutualiser les biens, les lieux, soutenir les commerces de proximité : voilà des leviers pour un centre-ville vivant, pour une ville humaine, solidaire et conviviale.

Oui à Grenoble, nous voulons faire vivre la République ! Par notre action, nos engagements, nos méthodes, appliquer la devise républicaine :  Liberté, Egalité, Fraternité. Toute personne a le droit d’être acceptée, respectée et traitée à égalité. C’est là que devra être notre engagement, dans notre action quotidienne, dans notre capacité à garantir des droits, à en conquérir de nouveaux. Il faudra que notre fraternité rime avec citoyenneté. Permettre à toutes et tous de devenir Grenoblois.es, d’en faire une identité, il n’est pas nécessaire d’être né ici pour se sentir chez soi. Accueillir et résister devront être nos boussoles. Ne pas laisser s’installer la violence, l’ignorance et le rejet de l’autre. Grenoble doit être une ville rempart et une ville d’espoir.

Car oui, il nous faut « Garantir le bonheur commun ».  Et faire de cette belle ambition républicaine le cœur battant de notre engagement pour Grenoble !  Le moment est crucial. Face aux urgences écologiques, à la destruction du vivant, à l’augmentation des inégalités, aux tentations autoritaires et racistes, nous devons proposer une réponse forte, lisible, collective.

Nous devons faire face à une droite revancharde, corrompue, partisane de la privatisation des services publics. 

Nous devons agir ensemble pour faire honneur au passé et préparer un avenir désirable. Une ville qui donne envie et dont on est fier. Et notre force sera l’union de la gauche ! Elle se fera autour des Écologistes dans l’esprit du Nouveau Front Populaire, avec les citoyens engagés, sur la base d’un projet exigeant et d’un programme que nous construirons ensemble.

Et nous allons porter ce projet avec clarté et avec joie. Nous allons mener une campagne qui nous ressemble. Combative et joyeuse !  Radicale et inclusive ! Féministe et antiraciste ! Exigeante et humaine !  Populaire et entrainante ! Nous allons donner envie. À celles et ceux qui n’y croient plus. À celles et ceux qui sont déçus. À celles et ceux qui attendent qu’on les écoute, qu’on les considère. C’est avec fierté que je m’inscris dans l’histoire de la gauche écologiste et citoyenne, histoire que je souhaite faire vivre, en incarnant cette nécessaire nouveauté, attendue des Grenobloises et Grenoblois, qui nous permettra ensemble de créer un beau projet pour Grenoble et de gagner. Ce que nous allons faire ensemble appartient à Grenoble. À son histoire de résistance, à son identité populaire et inventive, à son besoin d’avenir !

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